Faire ses études supérieures à l’étranger, un départ à bien préparer
VIE PRATIQUE•Si la pandémie a imposé une pause forcée, bon nombre de candidats sont désormais prêts à faire leurs valisesZ.P. pour 20 Minutes
Découvrir une autre culture, multiplier les expériences, améliorer ses compétences linguistiques et enrichir son futur CV…. Les raisons de partir étudier à l’étranger ne manquent pas. Mais attention, si vous comptiez vous envoler sur un coup de tête, la réalité demande de s’y prendre beaucoup plus tôt.
S’y prendre à l’avance
Le maître-mot à retenir si vous voulez décrocher une place dans une université étrangère, c’est l’anticipation. Car loin d’être facile à monter, le dossier doit être préparé de longs mois à l’avance. En règle générale, les étudiants doivent s’y prendre en automne, sachant que la clôture des candidatures intervient entre décembre et février selon les pays. Mais vous n’obtiendrez le verdict qu’au printemps. Et tout ça pour obtenir une place à la rentrée de septembre de l’année suivante.
Les justificatifs appuyant votre demande peuvent également être nombreux. Outre une lettre de motivation qu’il ne faut surtout pas bâcler, vous devrez fournir vos relevés de notes sur plusieurs années mais aussi des tests de langues et, pourquoi pas, des recommandations de professeurs, voire des attestations bancaires pour assurer que vous pouvez financièrement couvrir votre séjour.
Obtenir des aides
Votre candidature a été acceptée ? Avant de partir, encore faut-il savoir comment vous aller payer l’addition. Dès le mois de juin, vous pouvez solliciter plusieurs types de bourses qui peuvent se cumuler. En tête de liste, le programme Erasmus + permet aux étudiants d’obtenir entre 150 et 300 euros mensuels durant trois à douze mois, s’ils poursuivent leur cursus dans un autre pays européen, et jusqu’à 450 euros pour un stage. L’aide à la mobilité internationale, octroyée uniquement aux étudiants boursiers ou bénéficiaires d’une aide spécifique, se chiffre quant à elle à 400 euros mensuels pour un séjour de deux à neuf mois.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez également chercher du soutien au niveau local. Certaines universités et écoles versent, sous conditions, des aides supplémentaires. De même, les communes et départements proposent des coups de pouce, tout comme les régions qui ont chacune mis en place des dispositifs spécifiques se cumulant ou non avec les aides d’État. Notons enfin que des bourses sont aussi proposées par des organismes et programmes d’échange avec des pays déterminés.
Assurer son confort
Pour profiter de ce séjour à l’étranger comme il se doit, vous devez régler tout un tas de détails pratiques. Premier impératif : trouver un logement. Commencez par regarder si la faculté d’accueil ne propose pas de résidence universitaire. À défaut, il faudra faire la chasse aux petites annonces. Afin de ne pas dépenser des fortunes en commissions bancaires, il est d’autre part important d’examiner les solutions possibles avec votre banquier en souscrivant par exemple une option pour l’international ou en ouvrant carrément un autre compte sur place.
Sécurité oblige, pensez aussi à vérifier et à optimiser votre couverture en matière d’assurance santé, de responsabilité civile et de rapatriement. Si vous étudiez dans un État membre de l’Union, vous devez d’ailleurs demander la carte européenne d’assurance maladie à votre mutuelle. Et parce qu’être loin peut vite donner le cafard, n’oubliez pas de prévoir un forfait téléphonique et internet adéquat.
Obtenir de l’aide
Le bureau responsable des échanges internationaux de votre établissement est votre première source d’information pour préparer votre départ. Consultez-le au plus tôt pour obtenir des conseils et de l’aide afin de remplir les formalités administratives. Le site officiel Etudiant.gouv.fr référence plusieurs aides financières dont vous pouvez bénéficier en partant étudier à l’étranger et vous dirige vers les plateformes recensant d’autres bourses.
Sujets liés