INVESTISSEMENTLe spécialiste du recyclage Galloo ouvre un site dans le Pas-de-Calais

Pas-de-Calais : Le groupe de recyclage Galloo investit 26 millions d’euros pour ouvrir un nouveau site à Harnes

INVESTISSEMENTSpécialiste du recyclage de déchets industriels, le groupe belge Galloo va construire une usine de recyclage de plastique avec une capacité de 200.000 tonnes annuelles
Galloo recycle notamment des plastiques industriels (illustration).
Galloo recycle notamment des plastiques industriels (illustration). - Pixabay / Pixabay
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Ce mercredi, le groupe belge Galloo et la communauté d’agglomérations de Lens-Liévin (CALL) ont signé un bail permettant au spécialiste du recyclage de déchets industriels d’implanter à Harnes une usine de traitement du plastique. Economiquement, c’est une bonne nouvelle pour le territoire puisque cette implantation va générer des emplois locaux.

Le nouveau site de recyclage de déchets plastiques industriels de Galloo sera donc construit, à l’horizon 2024, sur la commune de Harnes. Pour le groupe belge, cela représente un investissement de 26 millions d’euros, l’embauche de 80 personnes et un objectif établi à 200.000 t de déchets à traiter par an. L’usine de Harnes produira, à partir des déchets, des plastiques techniques recyclés bruts qui seront ensuite acheminés sur le site d’Halluin, en métropole lilloise, pour y être raffinés.

Un « gisement de plastique considérable »

Le groupe belge est déjà très implanté dans les Hauts-de-France. Le premier site, à Halluin, a été inauguré en 1990. De nombreux autres ont ouvert depuis, notamment en raison du « gisement de plastique considérable qu’il reste à recycler dans la région », assure la direction du groupe.

L’année dernière, le groupe Galloo a fait parler de lui dans les Hauts-de-France pour de mauvaises raisons. Entre mai et septembre 2021, l’entreprise a été victime d’incendies à répétition. Les sites de Clairoix, d’Halluin et d’Aniche ont été les théâtres de gigantesques brasiers. Pour ce dernier, survenu le 15 mai, des dizaines de pompiers avaient dû lutter plus de trente heures​ pour venir à bout des flammes.