POLITIQUEJean-Vincent Placé en garde à vue pour agression sexuelle

Jean-Vincent Placé en garde à vue après une plainte pour agression sexuelle

POLITIQUEL’ancien secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat de François Hollande est visé par une plainte pour harcèlement et agression sexuelle
Jean-Vincent Placé à sa sortie du tribunal en 2018.
Jean-Vincent Placé à sa sortie du tribunal en 2018. - Alain ROBERT/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’ex-secrétaire d’Etat écologiste Jean-Vincent Placé était en garde en vue lundi, soupçonné de harcèlement sexuel et agression sexuelle, a-t-on appris de sources judiciaire et proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien.

L’ex-élu écologiste a été placé en garde à vue dans les locaux de Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris, après la plainte d’une ex-collaboratrice, Audrey*.

Attouchements non consentis

Cette dernière avait déposé plainte en novembre 2021, accusant Jean-Vincent Placé de faits de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. La plaignante, ainsi que d’anciens collaborateurs d’élus écologistes, ont depuis été entendus par les enquêteurs, selon des sources proches du dossier.

La collaboratrice l’accusait notamment de lui avoir « touché les fesses », en août 2015 à Lille, en marge du rassemblement estival d’Europe Ecologie les Verts (EELV). La seconde agression se serait produite mi-mai 2016 à Séoul, lors d’un déplacement officiel de Jean-Vincent Placé : dans une voiture, l’ex-secrétaire d’Etat de François Hollande aurait « touché délibérément la poitrine d’Audrey ».

Déjà condamné pour des faits similaires

Contacté à l’époque de l’ouverture de l’enquête, Jean-Vincent Placé avait dit ne pas souhaiter « à ce stade faire un quelconque commentaire ». « Je répondrai, bien entendu, à toutes les questions qui viendraient à m’être posées par les enquêteurs », avait-il ajouté.

En mars 2021, Jean-Vincent Placé a été condamné à une amende pour harcèlement sexuel sur une gendarme chargée de sa sécurité. En septembre 2018, il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende pour violences et outrages lors d’une soirée où il avait reconnu avoir été « extrêmement insistant » et « déplacé » avec une cliente.