NEGOCIATIONSZelensky voit des signaux « positifs » dans les pourparlers avec la Russie

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky voit des signaux « positifs » dans les pourparlers avec la Russie

NEGOCIATIONSDans une vidéo postée sur Telegram, le président ukrainien a toutefois soufflé le chaud et le froid en rappelant que sur le terrain « la situation n’est pas devenue plus facile »
Les pourparlers entre Russes et Ukrainiens, à Istanbul le 29 mars 2022.
Les pourparlers entre Russes et Ukrainiens, à Istanbul le 29 mars 2022. - /SPUTNIK/SIPA / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Même si la paix est encore très loin, Moscou et Kiev avancent dans leurs discussions. Volodymyr Zelensky estime même que les signaux en provenance des négociations russo-ukrainiennes de mardi en Turquie sont « positifs ». Toutefois, l’ Ukraine n’a pas pour autant « l’intention de relâcher » ses efforts militaires.

« Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne font pas oublier les explosions ou les obus russes », a déclaré le président ukrainien dans un message vidéo posté sur Telegram. Mais « nous ne voyons pas de raisons de croire les paroles prononcées par les différents représentants d’un État (la Russie) qui continue à se battre avec l’intention de nous détruire », a-t-il aussitôt tempéré. « La situation n’est pas devenue plus facile, l’ampleur des défis n’a pas diminué, l’armée russe a toujours un potentiel important pour poursuivre les attaques contre notre État ».

Encore loin de la levée des sanctions

Dans ce contexte, « il ne faut pas s’attendre à ce que les négociations (entre Kiev et Moscou) entraînent la levée des sanctions contre la Fédération de Russie. Cette question-là ne peut être envisagée qu’une fois la guerre terminée et que nous aurons récupéré ce qui est à nous », a mis en garde le président ukrainien.

Après trois heures de discussions à Istanbul, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a quant à lui fait état de « discussions substantielles » et assuré que les propositions « claires » de Kiev en vue d’un accord seraient « étudiées très prochainement et soumises au président » Vladimir Poutine. Des annonces toutefois accueillies avec circonspection par les dirigeants occidentaux qui eux aussi disent vouloir juger Moscou sur ses actes plutôt que sur ses paroles.