MOI PRESIDENTDupont-Aignan compte faire de Didier Raoult son ministre de la Santé

Présidentielle 2022 : Nicolas Dupont-Aignan compte faire de Didier Raoult son ministre de la Santé

MOI PRESIDENTDevant environ 200 sympathisants à Forbach, le candidat souverainiste a appelé les Français à aller voter car, selon lui, « l’abstention, c’est le vote Macron »
Nicolas Dupont-Aignan en meeting à Forbach, le 29 mars 2022.
Nicolas Dupont-Aignan en meeting à Forbach, le 29 mars 2022. - AFP / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Nicolas Dupont-Aignan a profité mardi d’une réunion publique à Forbach pour dévoiler le nom d’un membre de son gouvernement s’il venait à accéder à l’Elysée. Sous les applaudissements du public, le candidat à la présidentielle a ainsi proposé de faire du professeur Didier Raoult son ministre de la Santé. En Moselle, il a également appelé ses sympathisants à aller voter le 10 avril pour « se débarrasser » d’Emmanuel Macron.

« Avec Macron, c’est le cynisme, le mépris, la combine (…) la perversité politique à visage découvert ; je l’ai vu », a lancé le candidat souverainiste, devant environ 200 sympathisants, dont très peu portaient le masque dans la salle municipale de cette commune proche de la frontière allemande. « Allez voter, expliquez à tous vos voisins que l’abstention, c’est le vote Macron », a-t-il insisté. Selon une récente enquête BVA pour Orange et RTL sur les abstentionnistes, seuls 71 % des sondés déclarent avoir l’intention d’aller voter à l’élection présidentielle.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Soutien de Florian Philippot

Nicolas Dupont-Aignan a également critiqué les nombreux contrats passés par l’Etat avec des cabinets de consultants, en particulier McKinsey, sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, révélés par le Sénat. « Même si cela ne relève pas du pénal, c’est moralement insoutenable parce que c’est l’argent des Français », s’est-il insurgé. « Ces boîtes américaines ne payent pas un centime en France », a quant à lui critiqué Florian Philippot, figure des manifestations contre le pass sanitaire et ancien bras droit de Marine Le Pen​ qui s’est récemment rallié à Nicolas Dupont-Aignan.

Dans son discours, le président de Debout la France, crédité entre 1 % et 2 % des intentions de vote, a ensuite déroulé son programme : relocalisation d’un million d’emplois en France, suppression du pass vaccinal et réintégration des soignants suspendus car non-vaccinés, instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC).


<strong>Notre boussole présidentielle</strong>

Sur le pouvoir d’achat, il a proposé une augmentation des salaires de 8 % « avec une baisse des charges sociales », et de ne plus payer la contribution que la France verse annuellement à l’Union européenne pour « rendre » cette somme « aux retraités qui ont travaillé toute leur vie ». « Moi élu, je ne paye pas : c’est l’argent des Français » ; a-t-il annoncé. Avant l’arrivée du candidat, un membre de son équipe avait d’ailleurs décroché le drapeau européen du mur de la salle municipale, ne laissant que le drapeau français.