POLITIQUEPrésidentielle 2022 : Emmanuel Macron accueilli aux cris de « Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère »
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Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron accueilli aux cris de « Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère »

POLITIQUERevivez avec nous la campagne d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle
Emmanuel Macron en déplacement à Saint-Denis, pendant l'entre-deux-tours de la campagne présidentielle 2022.
Emmanuel Macron en déplacement à Saint-Denis, pendant l'entre-deux-tours de la campagne présidentielle 2022. - Francois Mori/AP/SIPA / SIPA
X.M., M.F. et M.P.

X.M., M.F. et M.P.

L’ESSENTIEL

  • Au lendemain d’un débat musclé, Emmanuel Macron et Marine Le Pen n’ont pas de temps à perdre. Les deux candidats repartent sur le terrain avec leurs troupes. Ce jeudi, ils ont choisi de se rendre en Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-France pour répondre à la préoccupation numéro 1 des Français : le pouvoir d’achat.
  • S’il est encore un peu tôt pour savoir si le duel a eu une incidence sur les sondages, quelques heures avant le débat, le président-candidat l’emporterait au second tour de la présidentielle avec 56 % des voix contre 44 % pour la candidate RN, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria mercredi pour Le Monde, la fondation Jean Jaurès et le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).
  • Retrouvez ici l’ensemble des résultats du premier tour à l’élection présidentielle 2022 par ville, département et région.

EN VIDEO

A LIRE AUSSI

Merci à tous de nous avoir suivi. On se retrouve demain pour un nouveau live présidentiel avec 20 Minutes.

18h

Les dernières prises de parole des candidats Ce soir retrouvez Marine Le Pen depuis Arras, son fief des Hauts-de-France, pour son dernier meeting avant le grand jour. De son côté Emmanuel Macron sera dans le Tarn demain soir pour sa dernière allocution de tant que candidat à la présidentielle.

16h30

Ferrand voudra poursuivre le « combat » contre le RN

«Concentré » sur le second tour de la présidentielle, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) considère que le « combat politique » contre l’extrême droite devra se poursuivre, même en cas de victoire d’Emmanuel Macron dimanche.

Sur l’issue du second tour face à Marine Le Pen, Richard Ferrand se dit « ni pessimiste, ni optimiste » mais « concentré ». « Quand bien même le président l’emporterait, se dire que dans notre pays on a une candidate qui porte des idées d’extrême droite qui atteignent un score élevé, cela me fait dire que le combat politique doit continuer », juge l’élu du Finistère. Même si « beaucoup de gens qui votent pour ce fascisme à visage humain ne sont pas des gens qui adhèrent à des thèses d’exclusion ». Cependant, « cette aptitude à capter les colères pour faire des voix progresse, c’est le succès de Trump (aux Etats-Unis), de Bolsonaro (au Brésil), d’Orban (en Hongrie) », constate-t-il.

16 heures : Elle(s) contre Le Pen

«Pour nous, c’est non » : le magazine Elle, qui en fait sa couverture ce jeudi, publie une tribune de 170 personnalités féminines appelant à voter contre la candidate RN Marine Le Pen à l’élection de dimanche. « Marine Le Pen est une femme mais elle ne défend pas les droits des femmes », peut-on lire dans la tribune signée de la journaliste Laure Adler, l’écrivaine Elisabeth Badinter ou encore des actrices Emmanuelle Béart et Juliette Binoche. « Une femme d’extrême droite n’est pas moins dangereuse qu’un homme d’extrême droite », ajoutent-elles.

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15h47

Eric Piolle votera pour Emmanuel Macron

Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a appelé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ce jeudi à voter pour Emmanuel Macron dimanche 24 avril. Dressant un parallèle avec l’histoire de Grenoble, « une des cinq villes compagnon de la Libération (…), ville du premier planning familial en France », il a enjoint dimanche à « laisser le poker aux banquiers ».

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15h15

« J’ai la volonté de changer les choses »

Accueilli par le maire socialiste de Saint-Denis Mathieu Hanotin, Emmanuel Macron s’est entretenu avec des acteurs associatifs des logements insalubres et de la rénovation urbaine. « J’ai la volonté de changer les choses, elles ne bougent pas assez vite », a-t-il déclaré. Durant le quinquennat, 132 millions d’euros ont été débloqués pour rénover le quartier centre-ville-Basilique de Saint-Denis, grande ville populaire aux portes de Paris qui a voté majoritairement pour l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon au premier tour.

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15 heures : « Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère »

«M. Macron, faut pas nous abandonner, faut pas la laisser passer », a crié un homme à Emmanuel Macron, en visite cet après-midi à Saint-Denis. Regrettant d’être obligée de « choisir entre la peste et le choléra » au second tour, une femme a appelé le président sortant à « un peu plus de modestie » et à se mettre « à notre niveau car on n’en a pas l’impression ». « Mais je viens ici », lui a-t-il répondu. « Oui mais à la dernière minute », selon elle. « Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère », ont chanté quelques personnes à l’arrivée du candidat.

14h45

Macron rejette les critiques de Le Pen sur son « arrogance »

Emmanuel Macron a rejeté jeudi les critiques de Marine Le Pen sur son « arrogance » durant le débat de la veille. « On a eu 2h30 d’un débat qui a été respectueux », a répondu le candidat président à un journaliste durant un bain de foule à Saint-Denis (Seine Saint-Denis).

« On a eu beaucoup de respect l’un pour l’autre mais avec le fait qu’on (se) combat » sur deux projets qui ne sont « pas conciliables », a-t-il ajouté. Et « quand il n’y a plus d’arguments à opposer, on va en chercher d’autres », a-t-il poursuivi en mettant en cause les déclarations de responsables du RN depuis la fin du débat.

Emmanuel Macron a souligné qu’il n’était « pas le commentateur de (ses) mimiques » et que c’était aux électeurs de « dire dimanche » au second tour qui avait gagné le débat.

14h38

L’appel à Gérard Majax

«Figurez-vous qu’il m’a gentiment appelé ce matin, pour s’excuser. Il m’a dit 'ça m’est venu comme ça, c’était tout à fait intuitif de citer votre nom. Je suis navré, car je vous ai fait entrer dans le débat sans l’avoir voulu »… Gérard Majax a finalement révélé à RTL qu’Emmanuel Macron lui avait téléphoné ce matin. « Il voulait savoir ce que je devenais, comme ça allait, comment ça se passait ma vie, en disant qu’il m’aimait bien depuis longtemps, et que c’était l’occasion d’avoir de mes nouvelles », a ajouté le magicien à la retraite, précisant avoir cru « que c’était Laurent Gerra » au téléphone.

14h34

Marine Le Pen affirme avoir « toutes les chances de gagner »

Dans la Somme toujours, la candidate RN a critiqué les «outrances» et «fake news» propagées par le camp Macron à son égard. Le choix des équipes du candidat et «par Emmanuel Macron, lui-même» a été d'avoir un second tour «extrêmement violent, extrêmement brutal, multipliant les mensonges, les fake news», a-t-elle déploré.

«Quand j'entends les gens d'En Marche parler de mon projet, je ne le reconnais pas», a complété la candidate d'extrême droite sans préciser quelles mesures de son programme étaient visées. Et d'affimer enfin d'avoir «toutes les chances de gagner» à l'issue de ce débat et à trois jours du 2e tour de l'élection présidentielle.

14h32

Le Pen fustige un Macron « très méprisant, très arrogant » durant le débat

Marine Le Pen a fustigé un Emmanuel Macron « très méprisant, très arrogant » lors du débat qui a eu lieu la veille entre les deux prétendants à l’Elysée. « J’ai eu face à moi un Emmanuel Macron égal à lui-même, très méprisant, très arrogant, y compris dans sa posture. Ca n’a étonné je crois aucun Français qui eux-mêmes subissent cette arrogance et ce mépris depuis cinq ans », a déclaré Marine Le Pen lors d’un point-presse organisé à Roye (Somme) en marge d’une rencontre avec des transporteurs routiers.

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Sous les quolibets anti-Macron de sympathisants RN, Marine Le Pen est ensuite montée à bord d’un camion (tout beau tout jaune) avant de partir déjeuner avec des professionnels du secteur.

14h27

Scholz, Sanchez et Costa pour la démocratie

Les chefs de gouvernement allemand Olaf Scholz, espagnol Pedro Sanchez et portugais Antonio Costa appellent implicitement à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, dans une tribune publiée par Le Monde.

« Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe. C’est le choix entre un candidat démocrate qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne (UE) puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie », écrivent-ils sans les nommer.

14h15

Touche pas à la politique

Les fans de Touche Pas à Mon Poste ont eu (peut-être) une mauvaise surprise ce mercredi : l’animateur de l’émission, Cyril Hanouna, a en effet annoncé que deux de ses chroniqueurs, Delphine Wespiser et Bernard Montiel, seront écartés de l’émission jusqu’à la fin de l’élection. La raison ? Leurs soutiens respectifs à Marine Le Pen et à Emmanuel Macron, les deux candidats en lice pour le second tour de l’élection présidentielle.


14h10

Des étudiants occupent Science Po Dijon « contre le fascisme »

Des étudiants de Sciences Po Dijon (Côte-d’Or) ont commencé à occuper les locaux de leur école ce mercredi soir. Les 32 élèves sont restés à l’intérieur de l’amphithéâtre et dans l’ensemble du deuxième étage du bâtiment toute la soirée mais aussi pendant la nuit, rapporte Le Bien Public. Ils entendaient ainsi « Dénoncer l’arrivée de l’extrême droite au second tour », ont expliqué les protestataires.

Une banderole « Sciences Po occupé contre le fascisme » a été apposée sur la façade extérieure de l’école. Les élèves ont exprimé leur volonté « de maintenir à l’ordre du jour les questions sociales et écologiques qui vont être éclipsées alors même qu’elles sont fondamentales ».

14 heures : Que proposent Emmanuel Macron et Marine Le Pen sur le handicap ?

«L’un et l’autre, on pourra avancer », ironisait mercredi soir Emmanuel Macron dès la neuvième minute du débat télévisé de l’entre-deux tours. Peu de sujets ont mis d’accord les deux finalistes de la présidentielle. Mais la possibilité de déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) fait finalement partie des programmes d’Emmanuel Macron comme de Marine Le Pen.

Il faut dire qu’avec 12 millions de personnes handicapées en France et onze millions d’ aidants, cela représente un potentiel électorat conséquent. Au-delà de cette question emblématique de l’AAH, 20 Minutes vous a récapitulé les propositions des deux candidats sur le handicap.

13h40

« Tu veux trouves sexy ? »

La photo d’Emmanuel Macron, chemise ouverte sur sa moquette bien fourni, a fait le tour d’Internet depuis qu’elle a été mise en ligne dimanche. L’image signée Soazig de La Moissonnière, la photographe officielle du chef d’Etat, a été largement commentée, décortiquée et moquée en France. Elle a aussi été une source d’inspiration à l’étranger.

Jimmy Fallon a ainsi cherché ses meilleures rimes en « i » pour imaginer une chanson de campagne du président français candidat à sa réélection. On vous en dit plus ici

13h13

Devant le lycée Hélène-Boucher

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13h12

Devant le lycée Voltaire

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13h10

Nouveau blocage de lycées à Paris avant le second tour de la présidentielle

Des lycéens sont à nouveau mobilisés à Paris, bloquant des établissements pour faire entendre leur voix dans l’entre-deux-tours. « On laisse entrer les prépas mais pas les lycéens. On est là toute la journée pour nous faire entendre avant le second tour et s’il faut se mobiliser à nouveau après les vacances, on sera là », a expliqué Elias, 15 ans, en classe de seconde, devant le collège lycée Lavoisier, situé dans le 5e arrondissement. Sur les grilles de la porte d’entrée étaient accrochées différentes pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « pas de haine, ni de Le Pen », « la jeunesse emmerde le Front national » ou encore « 3 ans (Giec) Urgence ».

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Un peu plus à l’est de la capitale, entre 150 et 200 lycéens étaient également mobilisés devant l’entrée du lycée Voltaire. Ils en bloquaient l’accès avec des poubelles et un amas de barrières, vélos, devant une affiche sur laquelle était écrit « ni Macron, ni Le Pen ». D’autres établissements parisiens tels que la cité scolaire Hélène-Boucher, le lycée Jules-Ferry ou encore le lycée Victor-Hugo étaient également bloqués, selon différentes images publiées sur Twitter.

12h54

L'analyse de Cécile Alduy

La sémiologue et sémioticienne, autrice de La Langue de Zemmour et de Ce qu'ils disent vraiment. Les politiques pris aux mots était l'invitée de France inter ce matin :

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