PANDEMIELa HAS en faveur du remboursement du médicament anti-Covid de Pfizer

Covid-19 : La Haute autorité de santé se prononce en faveur du remboursement du médicament de Pfizer

PANDEMIE« L’inscription au remboursement de ce traitement devrait faciliter la prescription du paxlovid en médecine de ville et donc son accès pour les patients », espère la HAS
La HAS recommande le remboursement de l'anti-viral de Pfizer, le Paxlovid.
La HAS recommande le remboursement de l'anti-viral de Pfizer, le Paxlovid.  -  Nick Zonna / IPA/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les traitements anti-covid s’installent petit à petit, en complément de la vaccination. Ce lundi, la Haute Autorité de santé a publié un avis en faveur du remboursement du paxlovid, un médicament créé par Pfizer. Cet antiviral doit être pris oralement pendant cinq jours consécutifs et moins de 5 jours après le début des symptômes.

Le 22 janvier dernier, la Haute Autorité de santé l’avait déjà autorisé pour « les adultes atteints de Covid-19 ne nécessitant pas d’oxygénothérapie et à risque élevé d’évolution vers une forme sévère de la maladie ». « L’inscription au remboursement de ce traitement devrait faciliter la prescription du Paxlovid en médecine de ville et donc son accès pour les patients », espère la HAS.

Recommandé par l’OMS

Vendredi dernier, l’OMS avait fortement recommandé ce médicament pour les patients atteints des formes moins sévères du Covid-19 et « à plus haut risque d’hospitalisation ». Pour les experts de l’OMS, la combinaison nirmatrelvir/ritonavir « est le médicament de choix » pour les patients non vaccinés, âgés ou immunodéprimés, selon un article paru dans le British Journal of Medicine.

Pour ce même type de patients et de symptômes, l’OMS a aussi émis une « recommandation faible » pour le remdesivir du laboratoire américain Gilead, qu’elle déconseillait jusque-là.

Réduction des hospitalisations

Le paxlovid doit être privilégié par rapport au molnupiravir de Merck ou le remdesivir ainsi que les anticorps monoclonaux, précise l’organisation, qui continue toutefois à militer pour la vaccination.

Le paxlovid « réduit plus le nombre d’hospitalisation que les alternatives, présente moins de risques potentiels que l’antiviral molnupiravir, et il est plus facile à administrer que les options par intraveineuse comme le remdesivir et les traitement à anticorps », a expliqué la docteure Janet Diaz, responsable de l’équipe clinique chargée de la riposte au Covid-19 au cours d’un point de presse à Genève.