FOOTBALLAncelotti n’a pas aimé le comportement des dirigeants du PSG à son égard

PSG : Ancelotti revient sur les menaces des dirigeants parisiens et les raisons de son départ

FOOTBALLPremier entraîneur estampillé QSI après le renvoi d’Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti a mis fin à son aventure parisienne plus tôt que prévue à cause d’un manque de classe des dirigeants parisiens
Nasser, Carlo et Leo sont dans un bateau.
Nasser, Carlo et Leo sont dans un bateau.  - FRANCK FIFE / AFP / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G.

Alors que l'avenir de Mauricio Pochettino est connu de tous et que le PSG s’active pour lui trouver un remplaçant, un ancien de la maison QSI est revenu sur la fin de son aventure parisienne et l’attitude des dirigeants à son égard. Lui, c’est Carlo Ancelotti, qui dispute mardi soir la demi-finale aller de la Ligue des champions avec le Real face à City. Si l’histoire du divorce entre Carletto et le PSG a déjà été contée, l’Italien a donné de nouveaux détails à la presse espagnole récemment.

Après avoir connu un temps d’adaptation dans un championnat réputé pour son manque de rigueur de travail, Ancelotti commençait enfin à se sentir à son aise. Jusqu’à ce match de Ligue des champions contre Porto qui a tout fait basculer. Il raconte à Movistar + : « La culture française ne se résume pas au football, il y a le rugby, les chevaux… Les Français arrivaient une demi-heure avant l’entraînement et repartaient une demi-heure plus tard. On a commencé à construire une structure, à installer une cuisine… J’ai aimé le projet mais la deuxième année, ils n’étaient pas si contents de moi », a déblayé le Mister avant d’en venir aux faits.

La victoire ou la porte, Ancelotti ne digère pas

« Pour un match de Ligue des champions pour lequel nous étions déjà qualifiés, nous avons perdu un match de championnat (contre Nice, 1-2) avant de gagner (face à Evian, 4-0), et ils m’ont dit que si je ne battais pas Porto, ils me licencieraient…. Je leur ai dit comment ils pouvaient me dire ça, ça brise la confiance. J’ai décidé en février que je voulais partir, même s’ils voulaient me renouveler ».

Nouveaux dans le football à cette époque (en 2013, deux ans après le rachat du PSG), les dirigeants qataris menés par Nasser Al-Khelaïfi ont commis-là leur vrai premier impair. On ne parle pas comme ça au Mister sans en payer le prix. Dommage, car celui-ci a répété que le projet parisien lui « plaisait beaucoup » sur le papier.