Le président réélu devrait se déplacer au siège de LREM, son parti, ce mardi après-midi pour féliciter et remercier ses équipes, selon nos confrères de France Info.

Il est l'actuel titulaire du perchoir de l'Assemblée, et chargé de préparer les investitures dans le plus grand secret, en ménageant les susceptibilités des partenaires de la future majorité: Richard Ferrand est la pièce maîtresse des élections législatives et a l'oreille du chef de l'Etat.

«Je collecte, je tamise, je rapporte», dit le madré président de l'Assemblée depuis ses bureaux provisoires, près de l'Hôtel de Lassay, sa résidence en travaux durant la pause parlementaire avant les élections des 12 et 19 juin.

Depuis plus de six mois en réalité, lui ou ses plus proches collaborateurs ont rencontré ou appelé les députés de la majorité sortante pour les sonder sur leurs voeux. Puis Richard Ferrand a fait le point avec les alliés MoDem, Agir, Territoires de Progrès, En Commun et encore le jeune parti Horizons d'Edouard Philippe.

Après d'ultimes discussions dans les prochains jours, une première salve d'investitures devrait être dévoilée, les circonscriptions les plus délicates ou convoitées étant remises au mois de mai.

Il n'est pas question de partir en ordre dispersé dans la foulée de la réélection d'Emmanuel Macron, mais sous la bannière commune de la majorité présidentielle afin de rafler un maximum de sièges.

Cartes et recensement des votes par territoire en main, Richard Ferrand a dressé ses propositions de candidats à l'attention d'Emmanuel Macron, qui doit mettre son tampon.

Il n'y a pas eu d'éclats de voix ou de portes qui claquent jusqu'alors, assurent plusieurs participants. Mais «ça pourrait se tendre».

Cet ancien député socialiste de 59 ans a été l'un des premiers soutiens du ministre Emmanuel Macron sous François Hollande. En 2016, il structure ex-nihilo le parti En Marche!, puis copilote déjà les investitures en 2017.

Il prend ensuite la tête à l'Assemblée d'un groupe inexpérimenté de quelque 300 députés, pour voter les réformes du nouveau président.

Emmanuel Macron peut-il se séparer de son «siamois» ? L'avenir du secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler s'écrit en point d'interrogation, après cinq ans dans l'ombre à centraliser, arbitrer et parfois brider, selon ses contempteurs, les grandes décisions.

Sa présence, ou non, dans le grand jeu de chaises musicales qui s'annonce après la réélection «sera l'une des clés de l'orientation du quinquennat», avance un proche d'Emmanuel Macron.

Cet allergique à la lumière pourrait-il prendre la tête d'un grand ministère ? Ou rempiler à son poste aux exigences monacales ?

«S'il reste, il faut lui couler une statue de bronze et la poser au milieu de la cour de l'Elysée», s'enflamme un poids lourd de la majorité. Avant de s'amuser de l'image de «confiné zéro» d'Alexis Kohler, «entré à l'Elysée en mai 2017 et jamais ressorti depuis».

Unanimement admiré pour son ardeur à la tâche, son «intelligence et sa capacité d'analyse», il cultive une réputation ambivalente.

D'un côté, il est le garde-fou des mesures élaborées à l'emporte-pièce. De l'autre, il est le garde-barrière, filtrant l'accès à Macron.

Pour rappel le premier tour des législatives aura lieu le dimanche 12 juin, le second le 19 juin. BFM-TV a repéré les premières affiches de LFI pour cette bataille des législatives très attendues du côté de Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé à plusieurs reprises les Français à « l’élire Premier ministre ».

On va pas se mentir, beaucoup de journalistes et politiques se servent de Twitter et beaucoup de tweets figurent dans ce live... Voilà pourquoi on s'est dit que cet article de Diane Degny pourrait vous intéresser.

C'est maintenant fait : Elon Musk a passé un accord définitif avec le conseil d’administration de Twitter pour racheter le réseau social, valorisé à 44 milliards de dollars lundi. Liberté d’expression, transparence, chasse aux bots… Que va changer le nouveau propriétaire ? On vous répond par ici.

Invité sur le plateau de RMC, Arthur Germain, le fils d’Anne Hidalgo et Jean-Marc Germain, a expliqué pourquoi il n’avait pas voté pour sa mère, mais pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour. « Pas par grosse conviction en réalité. Ce n’était pas parce que je trouvais que ce qu’il disait était génial. Mais son idée de faire une VIe République, ça pouvait être un moyen pour que les gens se posent des questions sur la globalité. »

Il a également justifié son abstention au second tour. Le nageur professionnel s’est dit « déçu par Jean-Luc Mélenchon et convaincu par le besoin de « changer » le système. « Les problèmes de fond ne vont pas se régler en restant dans ce système-là, a-t-il expliqué sur le plateau d'« Apolline Matin ». Tout l’enjeu de mes aventures est de montrer qu’un autre mode vie, une autre société, est possible, avec d’autres valeurs. On peut reconstruire quelque chose d’autre qui règle ces problèmes-là. »

C’est un nouveau scandale dont Jean-Michel Blanquer se serait bien passé… Dimanche soir, profitant de la liesse, des membres du collectif Nemesis, un «mouvement féministe identitaire», connu pour ses positions d’extrême droite se sont prises en photo avec Jean-Michel Blanquer.

Plusieurs syndicats, en découvrant le cliché, ont demandé explications ou excuses au ministre. Ce dernier a partagé sur Twitter son indignation, dénonçant une « grossière manipulation » et la « vulgarité du procédé ».

Le parti a calculé que Marine Le Pen était arrivée en tête dans 159 circonscriptions. Elle est aussi première dans 23 départements métropolitains, au lieu de deux en 2017.Le RN est très endetté et compte sur une meilleure dotation grâce à des élus supplémentaires. Le RN espère constituer un groupe à l'Assemblée, ce qui nécessite d'obtenir 15 députés, même si en 2017, Marine Le Pen avait réuni 33,9% des voix mais n'avait obtenu que 8 élus (7 aujourd'hui, dont une apparentée).

La Reconquête! déjà terminée ? L'avenir politique d'Eric Zemmour et de son mouvement semble d'autant plus incertain que l'ancien candidat d'extrême droite se heurte au refus de sa rivale Marine Le Pen de conclure une alliance aux législatives.

Forte de sa progression à la présidentielle de près de huit points par rapport à 2017, Marine Le Pen (41,5%) n'envisage pas d'accord avec Reconquête! pour le scrutin des 12 et 19 juin.

Le RN n'exclut pas une exception pour l'ex-LR Guillaume Peltier, vice-président de Reconquête! et député sortant dans le Loir-et-Cher, ou Stanislas Rigault, patron des jeunes de Génération Zemmour, tenté par une candidature.

Pour le reste, le parti ne digère pas les remarques répétées d'Eric Zemmour sur l'incapacité de Marine Le Pen à remporter la présidentielle ou sa sortie de dimanche soir sur «la huitième fois que la défaite frappe le nom de Le Pen», du père Jean-Marie à sa fille Marine.

Retour chez les Républicains. «Il n'y a pas de double appartenance, il n'y en aura jamais» et «on ne peut pas être Les Républicains et majorité présidentielle», a martelé le président du parti Christian Jacob à l'issue d'un conseil stratégique.

Mais lors de cette réunion, une motion a été adoptée pour affirmer: «notre famille politique porte sa propre voix» d'une «droite indépendante et populaire qui doit exister par elle-même». Un texte adopté à l'unanimité, moins deux abstentions... celles du patron des députés Damien Abad et du maire de La Garenne-Colombes Philippe Juvin.

«Je crois que les partis de gouvernement doivent travailler ensemble», a affirmé Philippe Juvin à son arrivée au siège. Quant à Damien Abad, dont le tweet de félicitations au président réélu avait fait couler beaucoup d'encre, il ne s'est pas exprimé. Mais il est au centre de spéculations sur une coopération avec la macronie, décuplées depuis la révélation d'une rencontre récente avec Thierry Solère, l'ex-LR devenu conseiller d'Emmanuel Macron.

Selon les informations de France Info, certains socialistes seront reçus au siège de LFI mercredi vers 10h, pour parler d’un accord sur le programme. Mais pas de la répartition des circonscriptions.

En arrivant en tête dans quatre des cinq départements de la région (Aisne, Somme, Oise, Pas-de-Calais) Marine Le Pen a réalisé un carton dans les Hauts-de-France au deuxième tour de la présidentielle. François Launay a interrogé le chercheur Rémi Lefebvre sur cette première et c'est à lire par ici.

Est-ce à dire que cette région votera RN aux législatives ? « Il y a une vraie dissociation entre la présidentielle et les élections locales, nuance le politologue. Par exemple, le RN a reculé dans la région lors des dernières élections régionales et départementales car les catégories populaires ne se mobilisent pas pour ce genre d’élection.»

Tôt ce mardi matin, une poignée d’activistes d’Extinction Rébellion a bâti un mur devant le ministère de la Transition écologique. Puis des marches et des « die-in » sur le plateau de Saclay se sont déroulés ce mardi après-midi contre l’artificialisation des sols dans le Grand Paris.

«Ne les décevons pas », exhorte le patron de Reconquête ! sur Twitter.

Sur le plateau de BFM-TV, Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à la présidentielle, a tenté d'esquiver la question posée par les journalistes : que ferait-elle si on lui proposait de devenir Première ministre de Macron ? « Mon expérience politique m'a appris à ne pas répondre aux questions qui ne sont pas posées. Mais si elle me l'était posé, je réfléchirais, Matignon ne se refuse pas, ne se refuse jamais. »

Alain Duhamel ne croit pas à l'hypothèse Royal avant les législatives. « Avant, l'idée c'est quelqu'un qui incarne un rassemblement autour d'Emmanuel Macron. »

Dans une tribune du Monde, publiée ce mardi midi, Laurent Berger, patron de la CFDT se fend d'une longue lettre pour Emmanuel Macron et l'exhorte à «entendre les voix de ceux qui ont voté pour lui sans le soutenir».

«Monsieur le président, vous ne pourrez pas relever ces défis tout seul. Convoquez dès aujourd’hui une rencontre avec les partenaires sociaux et les grandes associations. Appelez-la comme vous voulez (conférence, Grenelle, convention…), mais lancez dès maintenant ce grand rendez-vous social pour changer de méthode et associer le plus grand nombre à la coconstruction des décisions. Les travailleurs en ont assez des ordonnances, des lois et des décrets imposés d’en haut.» Pour rappel, lundi, certains soufflaient le nom du secrétaire général de ce syndicat pour Matignon...

Le Conseil des ministres de cette semaine, le dernier réunissant l'actuel gouvernement Castex, se tiendra jeudi matin à 11 heures, et non mercredi comme prévu initialement.

Il s'agira aussi du premier Conseil des ministres que réunira Emmanuel Macron depuis sa réélection dimanche pour un second quinquennat.

Depuis sa réélection, Emmanuel Macron planche sur la composition du nouveau gouvernement. Notre journaliste Charlotte Murat vous propose de lui donner un coup de main.