SAGA« Downton Abbey II : Une nouvelle ère » et la même saveur de bonbon anglais

« Downton Abbey II : Une nouvelle ère » retrouve sa saveur de bonbon anglais, même en France

SAGALa famille Crawley se partage entre son château et une villa de la côte d'Azur dans « Downton Abbey II : Une nouvelle ère » en salle ce mercredi
Hugh Bonnevile et Michelle Dockery dans «Downton Abbey II: Une nouvelle ère» de Simon Curtis
Hugh Bonnevile et Michelle Dockery dans «Downton Abbey II: Une nouvelle ère» de Simon Curtis - Universal France / 20 Minutes
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • «Downton Abbey II : Une nouvelle ère » poursuit la saga entamée dans la série culte britannique.
  • Une partie de la famille Crawley participe à un tournage au château pendant que l’autre part pour la France où une superbe villa lui a été léguée
  • L’ensemble est toujours aussi délectable tant pour les fans que pour les néophytes.

Et de deux ! Downton Abbey II: Une nouvelle ère de Simon Curtis poursuit la saga des Crawley au cœur des années 1920. Tandis qu’une partie de la famille reste au château pour accueillir une équipe de tournage, l’autre se rend sur la Côte d’Azur pour y rencontrer les Montmirail (Jonathan Zaccaï et Nathalie Baye), dont le patriarche a légué une superbe villa à Lady Violet (Maggie Smith).

Désuet et fantasmé

« Comme toute l’équipe se connaît depuis plus de dix ans, l’atmosphère familiale s’est propagée sur le tournage », explique le réalisateur. Simon Curtis est bien placé pour le savoir : Elizabeth McGovern, son épouse à la ville, est celle de Hugh Bonneville alias Lord Crawley dans les films et la série. Tout ce petit monde, maîtres et domestiques, poursuivent leur vie sous la houlette de Julian Fellowes, créateur de cet univers à la saveur de bonbon anglais.

« Britanniques et étrangers y retrouvent une Angleterre désuète et peut-être un peu fantasmée, avoue Simon Curtis. On y visite un monde dont les codes semblent plus simples que celui dans lequel nous vivons. Même si cela ne correspond pas à la réalité ça fait du bien. » Les amateurs de la série seront évidemment enchantés de renouer avec leurs personnages favoris mais l’ensemble est suffisamment bien écrit pour que les néophytes puissent prendre du plaisir d’un côté comme de l’autre de la Manche.

« La partie française permet de dépayser les héros dans un décor magique et de leur faire rencontrer de nouveaux protagonistes, insiste Simon Curtis. Et la partie anglaise est un hommage au 7e Art qui montre comment l’avènement du cinéma parlant a changé la vie des comédiennes et comédiens du muet. » Pour payer la réfection de leur toiture, les Crawley reçoivent des stars et des techniciens le temps d’un tournage qui sème la panique jusqu’à l’office. D’autant plus que les nouveaux arrivants peuvent se montrer charmants, mais aussi carrément impolis, voire envahissants.

« Nous avons voulu faire sourire, insiste Simon Curtis, mais je reconnais que ce film a aussi un aspect plus triste qui correspond à la véritable vie d’une famille. Il marque la fin d’une époque. » Il est trop tôt pour savoir si Downton Abbey II : Une nouvelle ère sera suivie par un troisième volet. La qualité et le charme de ce deuxième opus le font vraiment espérer tant on est triste de quitter les Crawley, leurs proches et leurs domestiques après une scène finale très émouvante.