APRES LE COVIDPremier cas confirmé de variole du singe en France

Variole du singe : Un premier cas d’infection confirmé en France

APRES LE COVIDLes autorités sanitaires ont confirmé un premier cas de variole du singe en France
Le malade a rapidement été pris en charge par les autorités sanitaires. (illustration)
Le malade a rapidement été pris en charge par les autorités sanitaires. (illustration) - Shutterstock/SIPA / SIPA
Xavier Regnier

X.R. avec AFP

Après deux ans de Covid-19, vous trouviez qu’il était temps de changer de disque ? Souhait exaucé. Un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté jeudi en Ile-de-France, a annoncé vendredi la direction générale de la Santé. Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l’absence de gravité, est isolée à son domicile.

Une enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, en lien avec le médecin ayant pris en charge cette personne. Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement. Elles recevront de la part des autorités sanitaires les informations sur la conduite à tenir, afin de limiter la propagation du virus.

Une maladie bénigne mais pas agréable

La variole du singe est une maladie rare originaire d’Afrique. Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes. On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain).

L’infection par le virus débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et de fatigue. Après deux jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse, la formation de croûtes puis la cicatrisation. Des démangeaisons sont fréquentes. Les bulles se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. L’incubation de la maladie peut aller de cinq à 21 jours. La phase de fièvre dure environ un à trois jours. La maladie, généralement bénigne, guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines.

Depuis le 14 mai, des cas confirmés d’infection par ce virus sans lien direct avec un voyage en Afrique du Centre ou de l’Ouest ont été signalés dans plusieurs pays en Europe, au Royaume-Uni, au Portugal, en Espagne, en Suède, en Italie, ainsi qu’aux États-Unis et au Canada. Des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue rapidement, selon les autorités sanitaires. Reste à espérer qu’on ne soit pas obligés de lancer un nouveau live…

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