RECAP'Trois mois de conflit en Ukraine, imbroglio sur l'embargo du pétrole russe

Guerre en Ukraine : Trois mois de conflit déjà, imbroglio en UE sur l’embargo du pétrole russe

RECAP'Ce mardi 24 mai, « 20 Minutes » fait le point pour vous comme tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Des enfants ukrainiens jouent les combattants de la défense territoriale patrouillant dans le village de Stoyanka, dans la région de Kiev.
Des enfants ukrainiens jouent les combattants de la défense territoriale patrouillant dans le village de Stoyanka, dans la région de Kiev.  - SOPA Images/SIPA / SIPA
M.F avec AFP

M.F avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce mardi 24 mai, la Russie entame son quatrième mois d’invasion en Ukraine.

Vous avez raté les derniers événements liés à la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? ​La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Cela fait trois mois, jour pour jour que la guerre dure en Ukraine, avec le début de l’invasion russe le 24 février dernier. Du coup ce mardi, l’heure est au bilan après 90 jours de conflit. Sur le plan militaire, le ministère ukrainien de la Défense évalue les pertes russes à plus de 29.200 hommes, 204 avions et près de 1.300 chars, tandis que des sources occidentales évoquent plutôt 12.000 soldats russes tués. Un nombre équivalent aux pertes de l’armée soviétique sur neuf ans en Afghanistan, souligne le ministère britannique de la Défense.

En France, le patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) Didier Leschi indique que trois mois après le début du conflit, 85.000 déplacés Ukrainiens bénéficient de l’allocation pour demandeurs d’asile (Ada) dans l’hexagone. Un autre bilan plus tragique lui fait état de 234 enfants tués depuis le début du conflit et de 433 autres blessés selon le bureau de la procureure générale d’Ukraine Iryna Venediktova.

La phrase

« L’Ukraine fera partie de l’UE »

Le ministre délégué français chargé de l’Europe, Clément Beaune, s’est dit « convaincu » que l’Ukraine ferait un jour partie de l’Union européenne. « Il faut sans attendre avoir un projet politique partagé qui permette à l’Ukraine, au peuple ukrainien, aux générations qui viennent d’avoir avec l’Europe une coopération politique dans certains domaines très concrets, ça peut être sur l’énergie, sur les transports, sur l’alimentation… », a-t-il ajouté.

Le chiffre

200 corps ont été retrouvés sous les décombres d’un immeuble résidentiel à Marioupol, a indiqué Petro Andriushchenko, conseiller du maire de Marioupol.

La tendance du jour

L’Union européenne parviendra-t-elle à se mettre d’accord pour mettre un terme à ses importations de pétrole russe ? La situation était confuse ce mardi. Tôt ce matin, le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck, a estimé au vu des discussions en cours entre les pays membres, « un embargo est à portée de main » d’ici « quelques jours ». « Il n’y a plus que quelques États, surtout la Hongrie, qui ont signalé des problèmes », avait alors relevé le ministre. Or pour que les sanctions européennes soient décidées, il faut l’unanimité.

Quelques heures plus tard, le Premier ministre hongrois Viktor Orban envoie une lettre au président du Conseil européen dans lequel il indique que la Hongrie « n’est pas en position d’accepter le sixième paquet de sanctions ». Pour le dirigeant souverainiste, il est « très improbable qu’une solution complète puisse être trouvée » avant fin mai.

Et comme si la situation n’était pas déjà assez embrouillée, retournement de situation ne suffisait pas, quelques minutes plus tard, l’Elysée y est allé de son grain de sel. La présidence française a assuré qu’il y avait « encore la possibilité dans les jours qui viennent de débloquer le veto hongrois ».