TRISTESSEL’orque en détresse qui errait dans la Seine a été retrouvée morte

Seine-Maritime : L’orque qui errait dans la Seine entre Rouen et Le Havre a été retrouvée morte

TRISTESSELa préfecture de la Seine-Maritime avait annoncé l’échec des opérations lancées ce week-end pour aider l’orque à retrouver son chemin vers la mer, son milieu naturel
L'orque avait été aperçue pour la première fois le 16 mai près du pont de Normandie.
L'orque avait été aperçue pour la première fois le 16 mai près du pont de Normandie.  - Préfecture de la Seine-Maritime  / Préfecture de la Seine-Maritime
20 Minutes avec agences

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EDIT du 30 mars 2022, à 14h. L'orque a été retrouvée morte peu avant midi ce lundi et va être remorquée pour être autopsiée, a annoncé la préfecture de la Seine-Maritime. L'association Sea Shepherd France a annoncé la macabre découverte sur Twitter.

L’opération sauvetage a échoué. Et l’issue est triste. L’orque repérée dans la Seine entre Rouen et Le Havre ( Seine-Maritime) a été retrouvée morte ce lundi midi, a annoncé l'association Sea Shepherd France.
Son corps va désormais être remorqué vers les berges de la Seine, « où des moyens de levage seront mis en place afin de permettre à des vétérinaires et biologistes experts d'assurer une autopsie et des opérations de prélèvement, visant à recueillir un maximum d'informations et tenter d'établir les causes de l'errance et de sa mort », précise la préfecture.

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Dimanche soir, un groupe de travail d'experts avait conclu, « de manière unanime », que « la seule solution envisageable », était l'euthanasie, pour mettre fin à ses souffrances.

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En tentant samedi d’aider l’animal à retrouver son chemin vers la mer, son milieu naturel, les spécialistes avaient constaté « une absence de vivacité, des réactions incohérentes aux stimuli sonores et un comportement erratique et désorienté ». Le cétacé, en détresse, multipliait les « allers-retours d’un côté à l’autre de la berge ».

L’orque souffrirait « de mucormycose » et émettait des « cris de détresse »


L’animal présente des « ulcérations et une dermatite profondes, laissant apparaître des lésions nécrotiques », expliquait la préfecture dimanche soir. L’orque souffrirait « de mucormycose », une maladie émergente observée sur des mammifères marins. « Il s’agit d’une affection […] susceptible de toucher des animaux immunodéprimés » et la maladie aurait atteint « un stade très avancé, au point qu’elle causerait d’importantes souffrances à l’animal ». « Les enregistrements sonores ont révélé des vocalisations assimilables à des cris de détresse », indiquaient les autorités.

Si « le risque de transmission de l’animal à l’homme est très limité », la préfecture rappellait tout de même que « la zone dans laquelle se trouve l’orque est interdite à la baignade, à la pêche et que les zones de captage d’eau ne sont pas alimentées ni impactées par la Seine ».

Des voix s’élèvent, se demandant si tout a bien été mis en œuvre avant d’en arriver à cet épilogue

L’orque avait été aperçue pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du pont de Normandie. L’animal était arrivé probablement « déjà affaibli » vers l’estuaire de la Seine. Mais il semble pour l’instant impossible de déterminer si l’animal a contracté cette maladie avant ou après son arrivée dans le fleuve. Il est toutefois probable que son état se soit dégradé au contact de l’eau douce.

Des voix s’élèvent depuis hier, se demandant si tout a bien été mis en œuvre avant d’en arriver à cet épilogue. La présidente de Sea Sheperd France regrette notamment que son ONG n’ait pas été incluse assez tôt dans l’opération de sauvetage.

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Pour quelques spécialistes, dont Eric Demay, cétologue cité par Le Parisien, il aurait fallu nourrir l’animal pour le « requinquer ». Car si les chances de survie étaient dès le départ très minces, « des petits miracles » peuvent arriver. Cela n'a pas été le cas.