PROGRAMMEJean-Luc Mélenchon lance le « parlement de la Nupes »

Législatives 2022 : Jean-Luc Mélenchon lance le « parlement de la Nupes »

PROGRAMMEL’ancien candidat insoumis à la présidentielle espère ainsi favoriser « l’implication populaire de masse »
Jean-Luc Melenchon lors du lancement du Parlement des Nupes.
Jean-Luc Melenchon lors du lancement du Parlement des Nupes. -  Arnaud Andrieu/SIPA / SIPA
M.F avec AFP

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Lundi, Jean-Luc Mélenchon a officiellement lancé le « parlement de la Nouvelle union populaire écologique et sociale » (Nupes). « Le parlement est une nécessité », a-t-il affirmé devant une partie des 500 membres de ce parlement rassemblée à la Fabrique à Paris. « Il est impossible de changer la société aussi fondamentalement que nous en avons l’ambition sans une implication populaire de masse », a martelé l’ancien candidat insoumis à la présidentielle.

Il se veut le prolongement de l’espace de discussion sur la stratégie et le programme qu’était déjà le « Parlement de l’union populaire » pendant la présidentielle. Sa présidente Aurélie Trouvé, ancienne d’Attac, va continuer d’en tenir les rênes.

« Constructif et insolent envers le pouvoir »

Alors que Jean-Luc Mélenchon juge ce parlement indispensable à la réussite du gouvernement, s’il devenait Premier ministre, il a toutefois rappelé devant ses partenaires de coalition, les responsables socialistes Olivier Faure, écologiste Julien Bayou et communiste Ian Brossat, que la « pérennité » de ce parlement n’était « pas acquise ».

« Je souhaite de toutes mes forces que le (parlement) continue », soit « constructif et insolent envers le pouvoir même si c’est nous qui l’exerçons », a confié Jean-Luc Mélenchon. Selon des sondages, la Nupes deviendrait la deuxième formation à l’Assemblée nationale avec entre 165 et 195 sièges.

Le parlement, qui comptait jusque-là quelque 300 membres, s’est élargi à 500 participants, pour moitié issus des partis, pour l’autre part issus de syndicats, ONG ou de la vie artistique et académique : l’historienne Laurence de Cock, l’ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité Nicolas Cadène, la présidente de l’association « Mieux voter » Chloé Ridel ou encore le codirecteur de l’Observatoire LGBT+.

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