DENEGATIONSSelon Moscou, le site commercial ukrainien bombardé était un dépôt d'armes

Guerre en Ukraine : L'armée russe dément avoir frappé un centre commercial bondé à Krementchouk

DENEGATIONSLe ministère russe de la Défense assure avoir détruit des entrepôts d’armements livrés par les Occidentaux
Le centre commercial de Krementchouk après une frappe russe.
Le centre commercial de Krementchouk après une frappe russe.  - EPN/Newscom/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

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Kiev assure qu’il s’agit d’un centre commercial, Moscou affirme que c’était en réalité un dépôt d’armes. Après une frappe qui a fait 18 morts dans un site commercial très fréquenté à Krementchouk en Ukraine, la Russie a démenti les accusations. D’après Moscou, il s’agissait en réalité d’une galerie commerçante désaffectée qui a pris feu après une frappe ciblée contre un entrepôt d’armes.

Le ministère russe de la Défense a dans son communiqué quotidien assuré avoir détruit avec des missiles de « haute précision » des entrepôts d’armements livrés par les Occidentaux qui se situaient sur le territoire d’une usine de véhicules de chantier mitoyenne du centre commercial.

Une frappe qualifiée de « crime de guerre » par le G7

« Les détonations des munitions destinées à des armes occidentales ont provoqué l’incendie (…) d’un centre commercial qui n’était pas ouvert », a affirmé l’armée russe. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé lui que les « explications exhaustives du ministère de la Défense démentent totalement la version » ukrainienne des faits.

L’Ukraine avait de son côté dès lundi dénoncé une attaque ayant ravagé un centre commercial bondé, faisant au moins 18 morts selon un bilan encore provisoire. La frappe a été qualifiée de « crime de guerre » par les pays du G7.

Moscou nie systématiquement toute bavure

Depuis l’offensive lancée contre son voisin ukrainien le 24 février, la Russie a systématiquement rejeté toutes les accusations de frappes ou de crimes ayant visé des civils, parlant de mises en scène ou rejetant la faute sur l’adversaire.

Moscou n’a pas non plus reconnu de bavure ayant entraîné des victimes civiles.