AU SECOURSOn a échappé à des zombies sur la base militaire de Francazal à Toulouse

Toulouse : On a sauvé l’humanité d’un savant démoniaque sur la base militaire de Francazal

AU SECOURSZombies, hémoglobine et courses à perdre haleine. « 20 Minutes » a testé pour vous l’éphémère jeu de survie qui a pris ses quartiers sur la base militaire désaffectée de Francazal, près de Toulouse
L'entrée de Zone 101, un jeu de survie glaçant sur la base militaire de Francazal.
L'entrée de Zone 101, un jeu de survie glaçant sur la base militaire de Francazal. - H. Menal - 20 Minutes / 20 Minutes
Hélène Ménal

Hélène Ménal

L'essentiel

  • Un nouveau jeu de survie débarque pour un mois sur la base militaire désaffectée de Francazal, près de Toulouse.
  • 20 Minutes a testé pour vous cette mission secrète peuplée d’énigmes, de zombies, et qui permet de mettre un pied dans des bâtiments aussi emblématiques qu’inaccessibles en temps normal.
  • La mission, sauver le monde, est noble et haletante mais, âmes sensibles, réfléchissez-y à deux fois.

Sauver le monde du virus mortel d’un savant fou et de ses cobayes zombifiés en mode Resident Evil. Mais pas confiné devant sa console, en transpirant vraiment, en hurlant à pleins poumons et en étant brinquebalé, secoué par des fous rires nerveux, à l’arrière d’un camion militaire lancé à toute berzingue. Voilà à quoi vous expose le nouveau jeu de survie « Zone 101 » qui a pris ses quartiers pour un mois dans les baraquements désaffectés de la base militaire de Francazal, près de Toulouse. Les créateurs sont les récidivistes d’Immersive Game. Les mêmes qui, l’été dernier ont hanté le château de Bonrepos-Riquet dont les riverains peuvent témoigner que les hurlements d’épouvante qui se sont élevés dans la nuit n’avaient rien de factices.

Le concept, en « Action live », est identique : des énigmes façon escape game à résoudre – ou pas, quand on est trop occupé à fuir des créatures –, une quinzaine de comédiens très investis dans leurs rôles de méchants, et une pépite du patrimoine à découvrir. L’équipe a convaincu Toulouse Métropole qu’il s’agirait de la dernière occasion pour le grand public – et pour beaucoup de la première – de pénétrer dans les bâtiments d’origine, très secrets, de la base militaire.

Une crise d’angoisse et une porte à réparer

N’écoutant que son courage, la petite équipe de 20 Minutes, a testé pour vous cette mission héroïque, avec des baskets mais en oubliant le treillis. Dans une équipe téméraire, et exclusivement féminine, on a affronté un sans-abri pas très fiable et porté sur la bouteille dans son bunker, supporté les sarcasmes du diabolique chercheur au fort accent allemand, délivré une lointaine cousine d’Hannibal Lecter puis joué au chat et la souris avec un zombie qui se prend pour Thor et adore défoncer les sanitaires avec son gros marteau.

Votre mission: récupérer un groupe de soldats d'élite portés disparus sur la base.
Votre mission: récupérer un groupe de soldats d'élite portés disparus sur la base. - H. Menal - 20 Minutes

Dévoiler les pièges et astuces de l’aventure ne serait pas charitable pour les futurs joueurs. Mais sachez quand même qu’on a perdu une coéquipière en route pour cause de crise d’angoisse. L’occasion de découvrir que les morts-vivants peuvent se montrer secourables et de comprendre pourquoi « Zone 101 » est interdit aux moins de 14 ans et déconseillé aux moins de 16 ans.

Notre petite troupe disciplinée a réussi son « extraction » en oubliant, souvent, des objets qu’il fallait récupérer et en prenant ceux qu’elle aurait dû laisser sur place. Bon, mille excuses, mais on a aussi défoncé sur le coup de la peur une porte condamnée qui ne faisait pas partie du jeu.

Difficile d’imaginer au moment de la délivrance que le cauchemar a duré deux longues heures. Et, franchement, on s’est bien amusées en testant ce jeu. De jour, précisons-le, donc avec une pensée émue pour les courageux inscrits aux sessions nocturnes.

Clés

Zone 101 se joue tous les jours jusqu’au 24 juillet, de 17h30 à 0h30. Les équipes doivent être de huit personnes mais on peut trouver des aventuriers sur place. 39 euros par personne.