RECAP'L'Otan va s'agrandir, ça clash entre Moscou et les Occidentaux

Guerre en Ukraine : L'Otan officialise l'adhésion de la Suède et de la Finlande, ça clashe entre Moscou et les Occidentaux

RECAP'Ce mercredi 29 juin, « 20 Minutes » fait le point pour vous comme tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président américain Joe Biden, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et le Premier ministre britannique Boris Johnson prennent la parole au début de la première session plénière du sommet de l'OTAN au centre des congrès Ifema à Madrid, le 29 juin , 2022.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président américain Joe Biden, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et le Premier ministre britannique Boris Johnson prennent la parole au début de la première session plénière du sommet de l'OTAN au centre des congrès Ifema à Madrid, le 29 juin , 2022. - GABRIEL BOUYS / AFP / AFP
Marie De Fournas

M.d.F.

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce mercredi 29 juin, l’Otan a officialisé l’adhésion de la Suède et de la Finlande, après la levée surprise du veto de la Turquie.

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Le sommet de l’Otan s’est ouvert ce mercredi à Madrid. Si l’objet du jour portait sur l'invasion russe, avec notamment la mise en place « d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine pour l’aider à faire respecter son droit à la légitime défense », il y avait une autre grande actualité au menu. Tôt dans la matinée, la Turquie a levé son veto sur la candidature de la Finlande et de la Suède à rejoindre l’alliance occidentale.

L’organisation a donc officiellement lancé l’adhésion de la Finlande et de la Suède en signant les protocoles d’adhésion. Une décision jugée « profondément déstabilisatrice » par Moscou, mais saluée par le président Emmanuel Macron selon qui ces deux pays « disposent de capacités robustes et interopérables » pouvant « contribuer significativement à la sécurité de l’ensemble des alliés ».

La phrase

« « Les ambitions déclarées de la Chine et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs. » »

L’Otan a dénoncé le « partenariat stratégique » entre Pékin et Moscou contre l'« ordre international ».

Le chiffre

144 soldats ukrainiens, dont 95 défenseurs d’Azovstal ont été échangés avec la Russie à Marioupol. « Il s’agit du plus gros échange (avec Moscou) depuis le début de l’invasion russe », a déclaré sur Telegram la Direction principale du renseignement ukrainien.

La tendance du jour

Le ton est monté d’un cran de toutes parts entre les Occidentaux et la Russie. Dans une déclaration commune, les membres de l’Otan ont affirmé que « l’épouvantable cruauté de la Russie » provoquait « d’immenses souffrances humaines et des déplacements massifs, touchant de manière disproportionnée les femmes et les enfants » et que Moscou portait « l’entière responsabilité de cette catastrophe humanitaire ».

Mais le véritable clash de la journée est sans nul doute celui entre Boris Johnson et le Kremlin. Le premier ministre britannique a déclaré que « si Poutine était une femme, ce qu’il n’est pas, bien évidemment, vraiment je ne pense pas qu’il se serait embarqué dans cette guerre folle de macho », qualifiant cette guerre d'« un exemple parfait de toxicité masculine ». Réponse du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov : « ce bon vieux Freud aurait adoré avoir de son vivant pour ses recherches un tel sujet » que le chef du gouvernement britannique.