Même les Bretons y ont eu droit. Comme prévu par Météo-France, ce lundi a été la journée la plus suffocante de cette vague de chaleur qui pour les habitants du Sud-Ouest dure maintenant depuis une semaine. Brest a d’ailleurs ouvert le bal des – nombreux – records absolus de chaleur tombés : le mercure y est monté à 35,8 °C en début d’après-midi, reléguant aux oubliettes les 35,2 °C du 12 juillet 1949.

Toujours dans le Finistère, il a fait 40,3° à Lanmeur, loin devant les 36 °C de juillet 2016. Record battu aussi à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) avec 39,5 °C (contre 38,1 °C en août 2003).

Un record vieux de 73 ans à Nantes

Avec 40,7 °C à Nantes, c’est un record vieux de 73 ans qui s’évapore, tout comme à Saintes en Charente-Maritime avec 41,1 °C.

Parmi les autres températures jamais atteintes de mémoire de météorologue : 41,2 °C à Cholet, 40,7 °C à Angers, 41,4 °C à La Roche-sur-Yon, 41 °C à Niort, 37,3 °C à Chassiron, ou encore 42,6 °C à Biscarosse sur la côte basque.

A Cazaux en Gironde, dans le périmètre d’un des deux grands incendies, le mercure a grimpé jusqu’à 42,4 °C.

Les régions de l’ouest devraient voir le bout de ce tunnel caniculaire dès mardi. Ce rafraîchissement s’accompagnera d’un fort vent d’ouest sur les côtes de Gironde, ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle sur le front des incendies.

Les fortes chaleurs vont se décaler sur la moitié est de la France avec des températures comprises entre 37 et 40 °C ce mardi et elles vont encore sévir pendant plusieurs jours dans la vallée du Rhône.