FOOTBALLDD prévient, le Mondial au Qatar n’est « certainement pas » son dernier

Equipe de France : Deschamps prévient, la Coupe du monde au Qatar n’est « certainement pas » sa « dernière »

FOOTBALLEn moins d’une semaine, le sélectionneur de l’équipe de France a fait comprendre qu’il ne comptait pas forcément céder sa place à un autre après le Mondial au Qatar
Didier Deschamps ne semble pas pressé de laisser sa place à Zidane.
Didier Deschamps ne semble pas pressé de laisser sa place à Zidane.  - FRANCK FIFE / AFP / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G.

En bon communiquant qu’il est, Didier Deschamps le sait mieux que quiconque : mieux vaut deux fois qu’une. Après avoir envoyé un premier message déjà très limpide à Zinédine Zidane, candidat déclaré à sa succession à la tête des Bleus, dans les colonnes du Parisien, le sélectionneur des Bleus en a remis une petite couche dans L'Equipe ce vendredi. Interviewé en long, en large et en travers par nos confrères dans le cadre de son dixième anniversaire en tant que boss de l’équipe de France, DD a profité d’une banale question sur sa longévité en sélection pour rappeler qu’il n’avait pas l’intention de céder sa place de sitôt.

« Joueur, je n’ai pas mangé que du pain blanc, j’ai regardé 1990 (éliminations par la Yougoslavie et l’Écosse) et 1994 (éliminations par la Suède et la Bulgarie) à la télé, mais 1998 a tout emporté. Une Coupe du monde, cela reste le plus grand moment d’une vie de football. Il n’y a rien au-dessus de la Coupe du monde. Et je me dis que ce n’est certainement pas la dernière », a-t-il glissé en souriant, comme si de rien était. Clic-clic-clin d’œil.

Gagner pour prolonger le plaisir

Mais pour poursuivre l’aventure au-delà du Mondial au Qatar - son contrat avec les Bleus s’arrête à la fin de la Coupe du monde –, La Dèche le sait, il faut être légitime. Et pour cela, il n’y a pas trente-six solutions. Explications : « Mais pour durer, il faut gagner ! Je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit que je dois rester. Je suis là pour gagner. » C’est tout le mal qu’on lui souhaite en tous les cas.