AVIONLe patron de Ryanair avertit de la fin des billets à 10 euros

Ryanair : Le patron de la compagnie low cost avertit de la fin des billets à 10 euros

AVIONLes prix des billets vont augmenter à cause du coût du pétrole
Un avion de la compagnie Rayanair à l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud, en Belgique, le 15 juin 2020.
Un avion de la compagnie Rayanair à l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud, en Belgique, le 15 juin 2020. - Shutterstock/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

La compagnie aérienne Ryanair a annoncé la fin des billets d' avion vendus à 10 euros. Lors d’une interview donnée à BBC News ce jeudi, Michael O’Leary, le PDG de l’entreprise, s’est montré pessimiste sur l’avenir des prix cassés dans le domaine de l’aviation. « Nos tarifs promotionnels vraiment bon marché - les tarifs à un euro, les tarifs à 0,99 euro, même les tarifs à 9,99 euros - je pense que vous ne verrez pas ces tarifs au cours des prochaines années », a-t-il déclaré.

Avant d’expliquer : « Je pense qu’il n’y aura plus de billets à dix euros, car les cours pétroliers sont bien plus élevés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

La pandémie de Covid-19 et le Brexit en cause

Selon le responsable de Ryanair, il sera toutefois possible de voyager pour la somme raisonnable de 50 euros dans les prochaines années. Le prix moyen augmenterait donc de 10 euros par rapport au prix actuel. « Nous pensons que les gens continueront à voler fréquemment, assure Michael O’Leary. Mais je pense qu’ils vont devenir beaucoup plus sensibles aux prix ».

La compagnie aérienne Ryanair, qui s’est imposée sur le marché grâce à ses prix défiant toute concurrence, a autant souffert que ses concurrentes de la pandémie de Covid-19. Mais, après une perte de chiffre d’affaires de 273 millions d’euros en 2021, elle a affiché un résultat positif de 170 millions d’euros au premier trimestre 2022. Lors de l’interview à BBC News, Michael O’Leary a également fustigé le Brexit, « un désastre pour la libre circulation des travailleurs », qui serait « une des principales difficultés qu’affronte l’économie britannique ».