POLLUTIONUne plage bretonne de nouveau fermée à cause des algues vertes

Algues vertes : Le seuil d’alerte à nouveau dépassé sur une plage bretonne

POLLUTIONLa plage de Saint-Guimond à Hillion (Côtes-d’Armor) est fermée au public en raison d’un dépassement du seuil d’alerte constaté les 15 et 16 août
Un tracteur ramasse les algues vertes sur une plage à  Hillion en juin 2021.
Un tracteur ramasse les algues vertes sur une plage à  Hillion en juin 2021. - C. Allain / 20 Minutes / 20 Minutes
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

EDIT: L'alerte lancée par la préfecture a été levée jeudi en fin de journée.

Bis repetita. Déjà fermée plusieurs semaines cet été en raison de la présence importante d’algues vertes, la plage de Saint-Guimond à Hillion (Côtes-d’Armor) est de nouveau interdite au public. Chargée de surveiller la qualité de l’air à proximité des zones touchées par les échouages, l’association Air Breizh a en effet détecté plusieurs dépassements du seuil d’alerte fixé par le haut conseil de la santé publique à 1 ppm (partie par million).

Les 15 et 16 août, le capteur mesurant l’hydrogène sulfuré, gaz toxique dégagé par les algues vertes en décomposition, a relevé par cinq fois des taux dépassant le seuil d’alerte, avec notamment un pic à 1,185 ppm. « Dans ces conditions, conformément au protocole prévu, la préfecture des Côtes-d’Armor a décidé de placer ce secteur en alerte au titre du volet sanitaire du plan de lutte contre les algues vertes, pour limiter ces émanations et protéger la population qui pourrait être exposée à ce gaz toxique », indique la préfecture dans un communiqué.

Douze capteurs installés sur les plages bretonnes

En attendant la levée de l’alerte, qui ne pourra intervenir « que deux jours francs après la dernière mesure supérieure au seuil d’alerte de 1 ppm », la plage de Saint-Guimond est donc fermée au public. La préfecture recommande ainsi de « ne pas pénétrer sur les secteurs interdits ou dont l’accès est limité, ne pas laisser divaguer des animaux et ne pas s’approcher des chantiers de ramassage à moins de trente mètres ».

Depuis cet été, le nombre de capteurs d’hydrogène sulfuré installés sur les plages bretonnes a été triplé, passant de quatre à douze.