PARTYGATELa Première ministre finlandaise défend son droit à la joie et à la fête

Finlande : La Première ministre Sanna Marin défend son droit à la joie après une fête controversée

PARTYGATE« Je suis un être humain. J’aspire parfois aussi à la joie, à la lumière et au plaisir au milieu de ces nuages sombres », se défend la plus jeune Première ministre d'Europe
Sanna Marin a défendu ses envies de faire la fête.
Sanna Marin a défendu ses envies de faire la fête. - Heikki Saukkomaa/AP/SIPA  / SIPA
Xavier Regnier

X.R. avec AFP

Après Boris Johnson, c’est au tour de Sanna Marin de se retrouver au cœur d’un partygate à la scandinave, empreint de sexisme. La Première ministre est la cible d’une controverse depuis la semaine dernière après que des vidéos la montrant s’amusant avec des amis et des célébrités ont fuité en ligne. Certains lui ont reproché un comportement inapproprié de la part d’une Première ministre, d’autres ont interprété des commentaires entendus sur la vidéo comme faisant référence à la drogue.

Pour « dissiper tout soupçon », Sanna Marin avait fait un test de dépistage de drogue la semaine dernière, qui s’était avéré négatif. « Je veux croire que les gens regarderont ce que nous faisons au travail plutôt que ce que nous faisons pendant notre temps libre », a-t-elle plaidé mercredi, confiant que la semaine dernière avait été « plutôt difficile ».

« Je suis un être humain. J’aspire parfois aussi à la joie, à la lumière et au plaisir au milieu de ces nuages sombres », a-t-elle déclaré, la voix tremblante, lors d’un événement organisé par son Parti social-démocrate (SDP) à Lahti, dans le sud de la Finlande. « C’est privé, c’est de la joie et c’est la vie », a-t-elle déclaré, les yeux embués. « Mais je n’ai pas manqué un seul jour de travail. » Sur les réseaux sociaux, de nombreuses femmes scandinaves se sont filmées faisant la fête pour soutenir Sanna Marin, estimant qu’on ne lui aurait pas fait le même reproche si elle était un homme.