FORMULE 1Douche froide… Il n’y aura pas de Grand Prix de France de F1 en 2023

F1 : Douche froide… Il n’y aura pas de Grand Prix de France en 2023

FORMULE 1L'organisateur de la F1 a confirmé ce mercredi que la France n'accueillerait pas de Grand Prix en 2023
Lando Norris et sa McLaren sur le circuit Paul-Ricard au Castellet, le 24 juillet 20222. Il n'y aura pas de Grand Prix de France de F1 en 2023.
Lando Norris et sa McLaren sur le circuit Paul-Ricard au Castellet, le 24 juillet 20222. Il n'y aura pas de Grand Prix de France de F1 en 2023. - Christian Baudat / ATP / SPP / Shutterstock / Sipa / Pixpalace
Nicolas Stival

N.S. avec AFP

L’information était dans l’air, elle est désormais officielle. Il n’y aura pas de Grand Prix de France de Formule 1 en 2023. L’organisation de la discipline a confirmé ce jeudi qu’elle ne donnait pas suite au contrat entamé en 2018 pour des courses sur le circuit du Castellet, dans le Var.

Le patron de la F1 Stefano Domenicali a par ailleurs affirmé, lors d’une conférence de presse mercredi, que les discussions continuaient avec le promoteur du GP de France et que l’épreuve pourrait à l’avenir entrer dans un système de rotation avec d’autres Grands Prix. « Les discussions sont très, très ouvertes pour un grand avenir et une possibilité, non pas l’année prochaine, mais à l’avenir, pourrait également être de trouver une sorte de rotation qui permettrait à chacun de faire partie du calendrier », a-t-il expliqué.

La Belgique et Monaco dans l’attente

La France, tout comme la Belgique et Monaco, n’avait pas encore renouvelé le partenariat avec le championnat du monde pour 2023. Si les deux autres Grands Prix cités ont encore une chance d’être au calendrier, la France dit donc au revoir à la F1, a indiqué la Formule 1 jeudi, confirmant une déclaration de Domenicali rapportée par L’Equipe.

Revenu sur le circuit Paul-Ricard au calendrier en 2018, dix ans après la dernière édition à Magny-Cours (Nièvre), le GP de France est le sixième Grand Prix le plus disputé de l’histoire de la F1 depuis 1950 avec 62 éditions. La France, à la tradition de sport auto très forte avec encore deux pilotes sur vingt (Pierre Gasly et Esteban Ocon), une écurie (Alpine) sur dix et un motoriste (Renault) sur quatre en F1, se retrouve donc au placard, comme l’Allemagne (64 éditions) qui n’a plus de Grand Prix.

La F1, qui s’exporte désormais en Arabie saoudite, à Miami et l’an prochain à Las Vegas, cherche à « équilibrer » ses courses entre les différents continents, entre nouveaux venus et Grand Prix « historiques ». Face à l’intérêt croissant pour la F1 et aux nouveaux standards financiers que représentent les nouveaux Grands Prix, « l’histoire ne suffit pas », a expliqué Domenicali, selon qui « la présence [des Grands Prix dits historiques] ne peut pas être considérée comme acquise ».

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