PLATEFORMELe réseau social Parler, un temps évincé du Web, s’achète un hébergeur

Le réseau social conservateur Parler, un temps évincé du Web, s’achète un hébergeur

PLATEFORMEMis en cause après l’attaque du Capitole en janvier 2021, le réseau social dit vouloir « contourner le secteur en construisant les premières infrastructures au monde respectant la liberté d’expression »
Parler avait temporairement été évincé du web après l'attaque du Capitole en janvier 2021.
Parler avait temporairement été évincé du web après l'attaque du Capitole en janvier 2021. - Jaap Arriens/Sipa USA/SIPA / Pixpalace
Hakima Bounemoura

H. B. avec AFP

C’était le réseau social prisé des partisans de Donald Trump. Parler, plateforme des conservateurs américains qui avait temporairement été évincée du Web après l’attaque du Capitole en janvier 2021, a annoncé vendredi avoir acheté une entreprise offrant des services d’hébergement sur Internet.

Accusé de relayer des menaces de violences, Parler avait été retiré des plateformes de téléchargement d’Apple et Google, tandis qu’Amazon avait décidé de ne plus l’héberger sur ses serveurs, ostracisant de fait le réseau social. Parler avait mis plus d’un mois à trouver un moyen de revenir en ligne.

Une « alternative aux grands fournisseurs de la tech »

Pour éviter une situation similaire, la société a levé des nouveaux fonds, 16 millions de dollars, et acquis Dynascale, une entreprise qui offre des solutions pour héberger les données sur des serveurs privés ou externes. C’est une « alternative aux grands fournisseurs de la tech », affirme Parler.

Le réseau social dit vouloir « contourner le secteur en construisant les premières infrastructures et plateformes technologiques au monde respectant la liberté d’expression ». « On ne pourra plus à l’avenir réprimer des sites ou des réseaux », a commenté son patron, George Farmer, cité dans un communiqué.

Pour l’occasion, la société a créé une nouvelle entité, Parlement Technologies, qui chapeautera Dynascale et le réseau social Parler.