RECAP'Moscou nie les charniers d'Izioum et frappe une centrale d'Ukraine

Guerre en Ukraine : Moscou qualifie les charniers d'Izioum de « mensonge » et bombarde une centrale nucléaire

RECAP'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Des experts médico-légaux ukrainiens creusent et exhument les restes dans une tombe anonyme dans une fosse commune à Izioum.
Des experts médico-légaux ukrainiens creusent et exhument les restes dans une tombe anonyme dans une fosse commune à Izioum. - Justin Yau/Sipa USA/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce lundi, Moscou a qualifié de « mensonge » les découvertes de charniers et de salles de torture à Izioum. « C’est le même scénario qu’à Boutcha », a affirmé le porte-parole du Kremlin.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Des centaines de corps et une fosse commune à Izioum, dans l’est de l’Ukraine, ont été découvertes après le retrait des forces russes de la région. Ce lundi, le Kremlin a qualifié de « mensonges » ces découvertes. « C’est un mensonge. Nous allons bien sûr défendre la vérité dans cette affaire », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« C’est le même scénario qu’à Boutcha », a-t-il encore affirmé, en référence à une autre ville d’Ukraine, située près de Kiev, où les forces russes ont été accusées d’avoir commis des atrocités, ce que nie Moscou. Depuis le début de son intervention militaire en Ukraine, la Russie a plusieurs fois démenti avoir commis des exactions.

La phrase du jour

« La Russie met en danger le monde entier. Nous devons l’arrêter tant qu’il n’est pas trop tard » »

C’est une phrase du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le dirigeant s’inquiète après qu’une frappe sur la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk a soufflé une centaine de fenêtres dans le bâtiment et provoqué un bref débranchement de trois lignes de haute tension à la centrale.

Le chiffre du jour

14,5 milliards. L’Union européenne a gelé 14,5 milliards d’avoirs de personnalités russes dans le cadre des sanctions adoptées en réponse à la guerre en Ukraine, mais plusieurs pays, dont la Hongrie, n’ont pas contribué à l’effort, a affirmé dimanche un commissaire européen. « On doit faire une pression très forte » sur la Hongrie, car « on peut supposer que [ses] liens très proches avec la Russie, l’empêchent peut-être d’agir », a déclaré le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.

La tendance du jour

La crainte d’un accident nucléaire gravissime ne fait que s’accentuer. Ce lundi, l’opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé la Russie d’avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays. « Le 19 septembre 2022, à 00h20 locales (23h20, heure française dimanche), l’armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk », a indiqué Energoatom sur Telegram.

Notre dossier sur l'Ukraine

« Une puissante explosion s’est produite à seulement 300 mètres des réacteurs », a-t-il précisé. « Actuellement, les trois réacteurs de la centrale fonctionnent en régime régulier », a assuré l’opérateur public selon lequel le bombardement n’a pas fait de morts ou de blessés.

La frappe a tout de même soufflé une centaine de fenêtres dans le bâtiment de la centrale et provoqué un bref débranchement de trois lignes de haute tension à la centrale, selon la même source. Ce site nucléaire ukrainien est le troisième à se retrouver entraîné dans la guerre lancée par la Russie en février contre l’Ukraine, et cela, malgré les multiples appels de la communauté internationale à épargner de telles infrastructures afin de ne pas provoquer une catastrophe continentale.