MALADIEPatrick Sébastien veut aider les autres en parlant de son cancer

Patrick Sébastien espère aider les autres en parlant de son cancer

MALADIEL’artiste, opéré d’un cancer du rein au début de l’année, sort un livre dans lequel il aborde aussi sa « séparation intelligente » avec Nana après 30 ans d’amour
L'animateur Patrick Sébastien
L'animateur Patrick Sébastien - Gwendoline Le Goff/Panoramic/Starface / Starface
20 Minutes avec agences

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Dans Vivre et renaître chaque jour (Editions XO), Patrick Sébastien parle de l’opération qu’il a subie en début d’année pour soigner un cancer du rein. Ou plutôt un « chancer », comme il le surnomme, puisqu’il a été découvert « par hasard » lors d’un examen de routine et a pu être pris à temps. C’est une fois guéri, « après une opération avec huit heures d’anesthésie » et « une rééducation et une convalescence compliquées », qu’il a décidé d’en parler publiquement dans l’espoir d’ « aider certaines personnes à tenir un peu mieux ».



« C’est intéressant à médiatiser quand il est guéri. L’apitoiement sur soi-même est la pire des choses pour parvenir à renaître », explique, auprès de TV Mag, celui qui, « deux mois après », était de retour sur scène.

« Séparation intelligente »

En effet, pour l’artiste, « l’important c’est de faire et de rester debout ». Et raconter comment il s’est relevé des épreuves de la vie dans ses ouvrages aide visiblement les autres. « Je croise plein de gens qui vivent mieux grâce à mes bouquins. C’est une vraie satisfaction », ajoute-t-il.

Outre son cancer, qui « n’était pas invasif et ne nécessitait pas de chimio », mais lui a laissé « une cicatrice de 40 centimètres », Patrick Sébastien évoque aussi sa « séparation exemplaire » d’avec Nana, la mère de sa fille Lilly, et avec qui il était depuis 30 ans. « Le vrai amour, c’est de vouloir le bonheur de l’autre, même si c’est en dehors de soi. (…) Je crois à l’amour qui exclut la possessivité. Je suis libertaire et libertin. Je fais ce que je veux, je n’appartiens à personne et personne ne m’appartient », confie-t-il, ajoutant qu’il a « beaucoup de respect et d’admiration pour Nana », avec qui il continue de travailler.