DétentionCinq Français sont retenus « en otage » en Iran, annonce Catherine Colonna

Iran : Cinq Français retenus « en otage », annonce la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna

DétentionLa ministre échange avec le gouvernement iranien pour obtenir leur libération
Catherine Colonna veut obtenir au plus vite la libération des Français retenus en Iran.
Catherine Colonna veut obtenir au plus vite la libération des Français retenus en Iran. - Daniel Cole/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

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Cinq Français au total sont retenus à l’heure actuelle en Iran, a annoncé ce mardi la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna sur la radio France Inter, alors que jusqu’à présent, seuls quatre étaient officiellement reconnus par Paris. « J’aurai cet après-midi le ministre des Affaires étrangères iranien pour demander une nouvelle fois la libération immédiate de tous nos compatriotes qui sont retenus en Iran, il y en a cinq actuellement », indique-t-elle.

Jusqu’à présent, la France avait officiellement quatre de ses ressortissants détenus en Iran : la chercheuse franco iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage, et deux syndicalistes, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier. Téhéran avait annoncé début octobre l’arrestation de neuf étrangers, dont un Français, dans la vague de contestation qui secoue actuellement le pays depuis la mort de Mahsa Amini. Mais Paris n’avait jamais confirmé l’arrestation d’un de ses compatriotes.



La semaine dernière, Téhéran a diffusé une vidéo présentée comme des « aveux » de Cécile Kohler et Jacques Paris, entraînant une réaction virulente de Paris, qui a dénoncé une « mise en scène indigne » et évoqué pour la première fois des « otages d’Etat ». Et vendredi, le Quai d’Orsay a appelé les Français de passage en Iran à « quitter le pays dans les plus brefs délais compte tenu des risques de détention arbitraire auxquels ils s’exposent ».