enqueteLa remise en liberté de Cédric Jubillar examinée (à nouveau) ce mardi

Affaire Delphine Jubillar : La remise en liberté du mari examinée (à nouveau) ce mardi

enqueteLes avocats du Tarnais de 35 ans, accusé du meurtre de sa femme, sont à nouveau devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse ce mardi
Cedric Jubillar, le 23 décembre 2020, lors d'une battue pour retrouver sa femme Delphine. Depuis juin 2021, il est en détention pour son meurtre.
Cedric Jubillar, le 23 décembre 2020, lors d'une battue pour retrouver sa femme Delphine. Depuis juin 2021, il est en détention pour son meurtre. - Fredéric Scheiber / AFP
Béatrice Colin

B.C.

L'essentiel

  • Dans la nuit du 15 au 16 décembre, Delphine Jubillar disparaissait de son domicile de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Son corps n’a jamais été retrouvé.
  • En détention provisoire depuis le 18 juin 2021 pour le meurtre de sa femme, Cédric Jubillar plaide une nouvelle fois pour sa remise en liberté ce mardi.
  • Alors que ses avocats dénoncent un dossier « vide », l’accusation maintient qu’il existe des indices « graves et concordants » contre le plaquiste de 35 ans.

Il y a un peu moins de trois semaines, le juge des libertés et de la détention de Toulouse rejetait une nouvelle fois la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, suspecté d’avoir tué sa femme, Delphine, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Ce mardi, les magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de la Ville rose examinent à huis clos l’appel formé par les trois avocats du plaquiste de 35 ans, mis en examen pour « meurtre sur conjoint » et placé en détention provisoire le 18 juin 2021.

Depuis cette date, ses défenseurs multiplient les demandes de remise en liberté. Et invariablement le juge des libertés et les juges de la chambre de l’instruction confirment son maintien à la maison d’arrêt de Seysses, estimant qu’il existe dans ce dossier des indices graves et concordants à son encontre. La conservation des preuves et des indices matériels « nécessaires à la manifestation de la vérité » sont aussi évoqués, ainsi que la poursuite des investigations dans cette affaire où les analyses ont été multiples. La dernière en date aurait permis de déterminer qu’il y aurait des « traces digestives » sur la couette utilisée par l’infirmière selon une information de La Dépêche. Mais aucune trace de sang.



Une nouvelle donnée qui pourrait continuer d’alimenter le dossier de l’accusation contre Cédric Jubillar, qui selon les enquêteurs, aurait tué sa femme lors d’une dispute alors que le couple était en instance de séparation.

Autant d’éléments qui devraient être abordés ce mardi lors de l’audience. Tout comme le placement sous bracelet électronique du principal suspect. Pour la première fois, il a été envisagé par le juge des libertés il y a quelques semaines, ce dernier ordonnant une étude de faisabilité auprès du service pénitentiaire d’insertion et probation dans le cadre d’une assignation à résidence sous surveillance électronique. Mais cette demande a été aussi rejetée au grand dam des avocats de Cédric Jubillar.