ENQUETEA Montpellier, un homme dit avoir été séquestré une semaine pour une dette

Montpellier : Un homme dit avoir été enlevé et séquestré pendant une semaine pour une dette

ENQUETEDeux suspects, soupçonnés d’être les ravisseurs, ont été interpellés
Le commissariat de police de Montpellier (Illustration).
Le commissariat de police de Montpellier (Illustration). - N. Bonzom / Agence Maxele Presse / Agence Maxele Presse
Nicolas Bonzom

N.B.

L'essentiel

  • Un homme de 25 ans a été libéré à Montpellier, après avoir été, assure-t-il, séquestré dans un appartement pour une dette de plusieurs milliers d’euros.
  • Il a contacté les policiers sur la plate-forme Moncommissariat.interieur.gouv.fr.
  • Deux hommes, soupçonnés d’être le ravisseur et le logeur, ont été interpellés.

Un homme, âgé de 25 ans, a été libéré par les policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), le 2 octobre dernier, après avoir, assure-t-il, enlevé et séquestré pendant une semaine, dans un appartement à Montpellier (Hérault), a appris 20 Minutes ce lundi soir auprès des services de police. La victime est parvenue à contacter les policiers sur Moncommissariat.interieur.gouv.fr, une plate-forme, créée en 2020, qui permet notamment de signaler un événement ou de remplir une préplainte en ligne.

Sur le site, le jeune homme a indiqué qu’il était séquestré par deux individus, dans un appartement, pour une dette d’argent, de plusieurs milliers d’euros. Dépêchés sur place, les policiers ont pris attache, au pied de la résidence, avec la petite amie de la victime, qui a confirmé que son compagnon lui a dit qu’il était séquestré. Le jeune homme aurait pu, en effet, communiquer avec ses proches, sous la surveillance de l’un des suspects.

Une kalachnikov derrière le canapé

Deux hommes, soupçonnés d’être le ravisseur et le logeur, ont été interpellés le jour même, à leur sortie de l’immeuble, par les policiers de la BAC. Lors de la perquisition de l’appartement, ont été retrouvés une kalachnikov, derrière un canapé, ainsi que des cartouches, un chargeur de pistolet automatique et 1.700 euros en espèces.

La victime a expliqué aux policiers qu’elle était traquée depuis plusieurs semaines pour une dette dont il n’aurait jamais entendu parler. Le 24 septembre, l’homme a raconté qu’il aurait été frappé au niveau du crâne, et aurait été contraint de monter dans une voiture. Pendant sa semaine de captivité, il aurait accepté de souscrire des crédits à la consommation, et aurait récupéré de l’argent auprès de son entourage, pour la rembourser. Aux policiers, l’homme soupçonné d’avoir logé la victime a assuré qu’elle n’était pas réellement séquestrée, et qu’elle avait la possibilité de quitter les lieux.