RecrutementLes JO 2024 recherchent 45.000 bénévoles pour « l’aventure d’une vie »

JO de Paris 2024 : 45.000 bénévoles recherchés pour participer à « l’aventure d’une vie »

RecrutementEnviron 45.000 volontaires sont recherchés par le comité d’organisation des JO pour aider dans différentes missions, de l’accueil au ramassage de balles
Si vous avez la flamme de l'olympisme, alors n'hésitez pas à vous porter volontaire.
Si vous avez la flamme de l'olympisme, alors n'hésitez pas à vous porter volontaire. - Shutterstock/SIPA / SIPA
Guillaume Novello

Guillaume Novello

L'essentiel

  • Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris recherche 45.000 volontaires bénévoles pour « contribuer à l’atmosphère des Jeux ».
  • N’importe qui pourra postuler en ligne à partir de mars 2003 à l’unique condition d’être majeur au 1er janvier 2024. Diverses missions attendent les bénévoles, de l’accueil à l’assistance aux athlètes en passant par la logistique.
  • Si vous serez nourri et blanchi, en revanche rien n’est prévu pour vous aider à vous loger. Une difficulté non négligeable pour tous les volontaires qui ne résident pas en Ile-de-France.

Vous avez la passion de la balle orange mais la fiabilité de votre shoot en tête de raquette a rapidement éteint vos rêves d’olympisme ? Tout n’est pas perdu et il vous est encore possible de goûter à la saveur des Jeux en devenant bénévole pour l’échéance de 2024. « C’est l’aventure d’une vie et l’occasion de partager des émotions uniques », vante Alexandre Morenon-Condé, directeur délégué en charge des volontaires au Comité d’organisation des JO (Cojo). Ce sont 45.000 volontaires qui sont recherchés par le Cojo pour « contribuer à l’atmosphère des Jeux ».

Un seul critère est requis pour poser sa candidature : être âgé d’au moins 18 ans au 1er janvier 2024. Pour le reste, « Il faut savoir parler le français ou l’anglais et être mobilisable pour une dizaine de jours sur la période des Jeux olympiques ou paralympiques », précise Alexandre Morenon-Condé. Le Cojo espère arriver à la parité et attirer le plus possible de personnes en situations de handicap, afin d’être le plus fidèle à sa valeur d’inclusivité.

Début des candidatures en mars 2023

Les missions proposées aux volontaires sont de trois types. « 60 % d’entre elles sont au service de la qualité de l’expérience des jeux, c’est-à-dire, l’accueil, le renseignement, l’assistance », énumère le directeur délégué pour qui ces missions sont destinées à des « gens qui ont envie d’être dans l’interaction avec les autres ». Viennent ensuite, pour un tiers, les taches au service de la performance sportive (ramasseur de balles, assister le chronométreur officiel, les athlètes sur les infrastructures) et enfin les missions davantage liées à l’organisation en elle-même, à savoir distribuer les uniformes aux personnels, ou les accréditations aux journalistes, par exemple.



Si vous voulez postuler, il faudra attendre mars 2023 et l’ouverture du processus de candidatures en ligne. « Il y aura un questionnaire pour connaître la motivation et l’identité des postulants », précise Alexandre Morenon-Condé. La fenêtre d’inscription est prévue pour durer six semaines donc il ne faudra pas rater le coche. Le Cojo espère boucler l’attribution des missions avant la fin 2023 puis il y aura une préparation en ligne et en présentiel en 2024, juste avant les jeux. Pour border l’opération au maximum, une Charte du volontariat olympique et paralympique a été rédigée avec les services de l’Etat.

Des filières de pré-sélection

Il faut préciser qu’il y aura une phase de préinscription pour les publics identifiés par les fédérations, les collectivités locales et les partenaires, même s’il n’y a pas de quotas de places réservées, jure l’organisation. Par exemple, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a mis en place un dispositif « Toutes et tous volontaires » pour « engager les habitants, notamment les jeunes, et qu’ils contribuent à l’accueil des Jeux sur leur territoire ». Ainsi vendredi 21 octobre, le département organise une soirée spéciale pour informer sur le volontariat.

Du côté de la Fédération de tennis de table, on a aussi identifié des volontaires potentiels. Soit des licenciés engagés soit des « bénévoles compétents dans leur expérience », afin en quelque sorte de les « récompenser de leur engagement presque au quotidien ». Décathlon, partenaire et fournisseur des tenues des volontaires, a également mis en place une filière de pré-sélection en interne. Enfin la ville de Paris va mettre en place son propre programme de bénévoles avec 5.000 volontaires attendus qui auront des « missions d’accueil, d’information, d’orientation, mais aussi d’animation et de logistique ».


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Seul bémol, la non-prise en charge du logement. En tant que volontaire, vous serez blanchi/nourri (un repas par jour) mais pour vous loger, il faudra vous débrouiller. Si cela ne devrait pas trop handicaper les volontaires franciliens pour ceux du reste de la France, ça pourrait poser problème, tant les loyers franciliens sont prohibitifs, encore plus en période de JO. « Les Jeux se dérouleront sur l’ensemble de la France, il n’y aura pas forcément besoin d’aller à Paris », démine Alexandre Morenon-Condé. De même pour les provinciaux, il n’y a pas de réductions ou de partenariat prévus avec la SNCF ou Air France pour monter à la capitale. Ça commence à faire cher le bénévolat.