cEREMONIEGiorgia Meloni prend officiellement le pouvoir en Italie

Giorgia Meloni devient officiellement la première femme à diriger l’Italie

cEREMONIELa dirigeante est à la tête du gouvernement le plus à droite du pays depuis la naissance de la République italienne en 1946
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni tient la clochette d'argent utilisée par le président du Conseil pour réguler les débats en conseil des ministres
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni tient la clochette d'argent utilisée par le président du Conseil pour réguler les débats en conseil des ministres - Andreas Solaro/AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Giorgia Meloni est officiellement, depuis ce dimanche matin, la première femme à diriger un gouvernement en Italie. Le Premier ministre sortant Mario Draghi a passé le flambeau à la post-fasciste, un siècle exactement après l’arrivée au pouvoir de Mussolini, dont Mme Meloni fut une admiratrice.

La passation de pouvoir s’est déroulée sous les ors du palais Chigi, siège du gouvernement à deux pas du parlement. A son arrivée sur le tapis rouge installé pour l’occasion, Mme Meloni a passé en revue la garde d’honneur au son de la fanfare. Emue, elle a été accueillie en haut des escaliers par son prédécesseur, qui lui a souhaité « bienvenue » et l’a ensuite reçue pour un tête à tête de plus d’une heure.



Nombreux défis

Agée de 45 ans, Giorgia Meloni, sera à la tête du gouvernement le plus à droite du pays depuis la naissance de la République italienne en 1946.Cette cérémonie devait être suivie du premier conseil des ministres, consacré essentiellement à une prise de contact entre les nouveaux ministres et à des tâches de caractère administratif.

C’est alors que commenceront les choses sérieuses pour la Première ministre, confrontée à de nombreux défis, essentiellement économiques, à commencer par la crise énergétique, l’inflation et la dette, dont le ratio est le plus élevé de la zone euro après la Grèce.

Macron en premier invité ?

Le président français Emmanuel Macron, qui se rend dimanche à Rome où il verra le pape François et prononcera un discours sur la paix, pourrait être le premier chef d’Etat étranger à rencontrer son homologue italienne, même si aucun entretien n’est prévu à ce stade.

Samedi, l’Union européenne, rétive face à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, s’est dite prête à « coopérer » avec le gouvernement Meloni, un accueil marqué par les félicitations des ses trois grandes institutions : Ursula von der Leyen pour la Commission européenne, le président du Conseil européen Charles Michel et de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola. Giorgia Meloni a remercié les dirigeants européens, se disant « prête et impatiente de travailler ensemble ».