RECAP'L’Allemagne veut « un plan Marshall » pour reconstruire l’Ukraine

Guerre en Ukraine : L’Allemagne souffle l’idée d'« un plan Marshall » pour reconstruire le pays

RECAP'Ce mardi 25 octobre, « 20 Minutes » fait le point pour vous, comme tous les soirs, sur l’avancée du conflit en Ukraine
Olaf Scholz (au centre), Ursula von der Leyen et Denis Shmyhal (à droite), Berlin, mardi 25 octobre 2022.
Olaf Scholz (au centre), Ursula von der Leyen et Denis Shmyhal (à droite), Berlin, mardi 25 octobre 2022. - Markus Schreiber/AP/SIPA / SIPA
O.O avec AFP

O.O avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce mardi, lors d’une conférence internationale sur la reconstruction de l’Ukraine, le chancelier allemand Olaf Schloz a appelé de ses vœux un « plan Marshall pour le XXIe siècle à destination de l’Ukraine. Dans une allocution vidéo, Volodymyr Zelensky a appelé à la solidarité pour combler le déficit budgétaire de son pays.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.

L’info du jour

Une conférence internationale pour aider à reconstruire l’Ukraine. A Berlin, en présence du chancelier Olaf Scholz et de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président Volodymyr Zelensky, dans une allocution vidéo, a appelé ce mardi à combler le déficit budgétaire de son pays en 2023 (38 milliards de dollars). La reconstruction de l’Ukraine « doit commencer maintenant », a appuyé Olaf Scholz, qui veut « créer un nouveau plan Marshall pour le XXIe siècle » en soutien à l’Ukraine.

Ursula von der Leyen a jugé « stupéfiante » l’ampleur des destructions. « La Banque mondiale estime le coût des dégâts à 350 milliards d’euros. C’est assurément plus que ce qu’un pays ou une union peut fournir seul. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont », a affirmé la présidente de la Commission.

Le chiffre du jour

9. Comme le nombre d’années de prison que doit purger Brittney Griner en Russie, après le rejet de la procédure d’appel ce mardi. La basketteuse professionnelle américaine a été arrêtée en février à Moscou en possession d’une vapoteuse contenant du liquide à base de cannabis.

La double championne olympique, âgée de 32 ans, a imploré le tribunal d’ajuster son verdict. Mais les supplications de l’athlète n’ont pas ému la justice russe. Washington dénonce « une procédure bidon » et réclame la libération de sa ressortissante.

La phrase du jour

« Nous ne voyons aucun prémice, aucun fondement et nous n’avons aucun espoir pour des changements positifs quels qu’ils soient dans l’avenir proche » »

Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, est pessimiste. La Russie n’a « aucun espoir » d’une amélioration des relations avec le Royaume-Uni après la nomination de Rishi Sunak comme nouveau Premier ministre britannique, qui doit être officialisée mardi par le roi Charles III, a indiqué le Kremlin.

La tendance

Le Conseil de sécurité de l’ONU évoque ce mardi les accusations de la Russie qui assure que l’Ukraine fabrique une « bombe sale », allégations balayées par Kiev et les Occidentaux, a-t-on appris de sources diplomatiques. Les discussions se tiennent à huis clos.

Ces échanges se tiendront à l’initiative de la Russie, dont l’ambassadeur à l’ONU Vassili Nebenzia a envoyé une lettre au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres répétant les accusations de « provocation » de l’Ukraine.



Moscou a évoqué pour la première fois ces accusations dimanche lors de conversations téléphoniques entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et ses homologues américain, français, britannique et turc, évoquant « d’éventuelles provocations de la part de l’Ukraine avec recours à une "bombe sale" ».