Berlin : Deux militantes écologistes se collent à un poteau dans une exposition de dinosaures
URGENCE CLIMATIQUE•Plusieurs actions similaires ont eu lieu ces dernières semaines dans des musées d’Europe20 Minutes avec agences
Deux militantes se sont collées ce dimanche à un poteau au sein du Musée d’histoire naturelle de Berlin (Allemagne) pour protester contre la politique climatique du gouvernement. C’est la dernière action de ce type menée par des militants écologistes dans un musée, après des dégradations d’œuvres d’art dans plusieurs villes d’Europe.
Deux femmes portant des gilets orange ont pénétré dans le musée et se sont collées à un montant métallique près d’un squelette de dinosaure vieux de plus de 60 millions d’années. Elles portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Et si le gouvernement ne contrôlait pas la situation ? »
La résistance pacifique comme moyen d’action
L’une des femmes a déclaré craindre « les feux de forêt, les pénuries d’eau, les famines et les guerres ». « Les dinosaures ont disparu parce qu’ils ne pouvaient pas résister aux changements massifs du climat », a ajouté la jeune militante de 34 ans. « Cela nous menace également. » L’autre activiste, mère de quatre enfants, a elle aussi déclaré craindre les conséquences du changement climatique.
« La résistance pacifique est le moyen que nous avons choisi pour protéger nos enfants de l’ignorance mortelle des gouvernements », a déclaré la femme de 42 ans. Selon le musée, l’incident a été réglé en moins d’une heure par l’intervention de la police. Il y a eu des dommages matériels et des poursuites pénales ont été engagées.
De nombreuses actions dans les musées
Les deux militantes appartiennent au groupe « Last Generation ». Début octobre, des activistes de ce collectif ont répandu de la purée de pommes de terre sur la vitre protégeant la toile « Les Meules » de Claude Monet au musée Barberini de Potsdam, en Allemagne.
Les actions du genre se sont multipliées les dernières semaines. Aux Pays-Bas, des militants écologistes se sont collés sur la vitre protégeant la « Fille à la perle » de Johannes Vermeer. D’autres ont jeté de la soupe sur la vitre protégeant les « Tournesols » de Vincent van Gogh à la National Gallery de Londres.
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