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Guerre en Ukraine : Kiev ne voit « aucun signe » de retrait des forces russes de Kherson

CONFLITRetrouvez toutes les informations sur le conflit avec nous en ce mercredi 9 novembre
Des soldats russes à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le 20 mai 2022. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Des soldats russes à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le 20 mai 2022. (PHOTO D'ILLUSTRATION) - /AP/SIPA / SIPA
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L'ESSENTIEL

  • Alors que l'Amérique retient son souffle à l'occasion du décompte des votes des midterms, les élections de mi-mandat, Volodymyr Zelensky a exhorté hier les Américains à «maintenir une unité inébranlable» jusqu'au «rétablissement de la paix» en Ukraine.
  • La Russie a commencé à installer des « dents de dragon », une structure défensive censée empêcher le passage des tanks, autour de Kherson. Un moyen de transformer en forteresse à l'approche de l'hiver mais aussi un signe de la fébrilité de Moscou sur l'avancée des troupes ukrainiennes selon certains experts.
  • La France s'apprête à doubler son aide à l'Ukraine, en fixant son fonds de soutien à 200 millions d'euros. Le député Renaissance Benjamin Haddad a déposé un amendement en ce sens, approuvé par son groupe et par l'Elysée.

A VOIR


A LIRE AUSSI




C'est la fin de ce live. Merci de nous avoir suivis. Retrouvez les informations liées à la guerre en Ukraine sur notre site.

22h37

L’armée russe a de « vrais problèmes », affirme Biden après le retrait annoncé de Kherson

Le président américain Joe Biden a affirmé mercredi que le retrait annoncé de Kherson, une capitale régionale du sud de l'Ukraine, par Moscou montre que l'armée russe a de vrais «problèmes».

«C'est la preuve qu'ils ont de vrais problèmes, la Russie, l'armée russe», a déclaré le locataire de la Maison Blanche lors d'une conférence de presse.

22h02

L’Ukraine « prudente » après le retrait russe annoncé de Kherson, dit Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi soir que son pays réagissait avec une « extrême prudence » à l’annonce du retrait russe de la ville de Kherson, dans le sud du pays.

« L’ennemi ne nous fait pas de cadeau, ne manifeste pas de geste de bonne volonté, nous devons tout gagner », a déclaré Zelensky dans son message quotidien aux Ukrainiens. « Nous devons donc faire preuve d’une extrême prudence, sans émotions, sans prise de risque inutile, afin de libérer toute notre terre avec des pertes aussi minimes que possible. »

20h59

Mort d’un Britannique parti combattre en Ukraine

Un Britannique qui s’était rendu en Ukraine pour combattre les troupes russes a été tué, a indiqué mercredi sa famille dans le cadre d’une campagne de financement participatif pour rapatrier son corps. Simon Lingard « a malheureusement perdu la vie en Ukraine lundi 7 novembre », a indiqué sa famille sur la plateforme d’appel aux dons « GoFundMe ».

Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé à l’AFP « soutenir la famille d’un citoyen britannique ayant perdu la vie en Ukraine », sans plus de précision sur les causes et le lieu de son décès. « Nous sommes en contact avec les autorités locales au sujet de ce décès » ajoute-t-il. « L’armée ukrainienne a proposé de le ramener en Angleterre mais nous avons besoin d’aide pour lui montrer le respect et l’adoration qu’il mérite en lui organisant les meilleurs des adieux », écrit encore sa famille.

20h41

L’hiver peut-il encore (une fois) sauver la peau de la Russie ?

Alors que les Russes se sont retirés de Kherson, l’arrivée de l’hiver sur le front ukrainien va nécessiter des ajustements pour les deux camps. Jean de Gliniasty et Jean-Claude Allard, deux chercheurs à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), interrogés par 20 Minutes, estiment que l’arrivée de l’hiver ne va pas bousculer les rapports de force. Retrouvez plus de détails dans notre article :


20h10

Human Rights Watch se demande quelles nouvelles preuves de crimes de guerre vont être découvertes à Kherson

«Human Rights Watch a déjà documenté la façon dont les forces russes ont torturé, détenu illégalement et fait disparaître de force des civils dans les zones occupées de Kherson. Quelles autres preuves macabres de leurs crimes trouvera-t-on une fois la ville libérée ? », s’interroge Andrew Stroehlein, directeur des médias européens de l’ONG.


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19h41

La politique de la terre brûlée menée par les Russes


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19h11

Les proruses retirent un drapeau à Kherson


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18h50

« Nous ne reculerons jamais lorsqu'il s'agit de soutenir le peuple ukrainien face à la brutalité de Poutine »

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, récemment nommé, a rencontré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, ce mercredi. « Nous ne reculerons jamais lorsqu'il s'agit de soutenir le peuple ukrainien face à la brutalité de Poutine », a assuré le dirigeant du Royaume-Uni à la suite de cet entretien à Downing Street.

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18h39

Kherson, la première ville d'importance tombée aux mains des Russes

Aux premiers jours de leur invasion, les troupes russes s'emparent de la quasi-totalité de la région de Kherson (Sud de l'Ukraine). Essentielle pour l'agriculture, la région est aussi stratégique car limitrophe de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Le 3 mars, Kherson, sur la rive droite du Dniepr, devient la première cité d'importance à tomber aux mains des Russes.

18h30

La vidéo de Sergueï Choïgou ordonnant le retrait des forces russes de Kherson


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18h14

Repli prudent des céréales, dans l’espoir d’un maintien du corridor ukrainien

Les cours mondiaux des céréales observent un repli mesuré mais constant depuis une semaine, les marchés semblant confiants quant à la poursuite des exportations maritimes ukrainiennes, à dix jours de l’expiration d’un accord céréalier vital dans un contexte de tension alimentaire.

Mercredi, les cours variaient peu en séance, dans l’attente de la publication dans la soirée du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA), qui pourrait revoir à la hausse la production de blé russe et à la baisse celle des céréales de l’hémisphère sud, notamment l’Argentine, après des semaines sans pluie.

Sur Euronext, après la poussée à plus de 357 euros la tonne de blé tendre le 1er novembre, les cours sont redescendus autour de 331 euros la tonne mercredi, en recul de près de 8 % sur une semaine. Le maïs s’échangeait à 326 euros la tonne, en repli de 5 % sur une semaine. Les tendances restaient aussi baissières à la Bourse de Chicago, où le blé se vendait à 8,248 dollars le boisseau mercredi en pré-ouverture, et le maïs à 6,660 dollars.

17h59

L’Ukraine bénéficie d’un « fort soutien » quel que soit le parti aux Etats-Unis, assure le chef de l’Otan

L'Ukraine bénéficie du «fort soutien» des Etats-Unis quel que soit le parti vainqueur des élections de mi-mandat dans le pays, pour lesquelles les Républicains sont donnés gagnants face aux Démocrates, a affirmé mercredi le chef de l'Otan Jens Stoltenberg.

«Il est absolument clair qu'il y a un fort soutien bipartisan aux Etats-Unis pour poursuivre le soutien à l'Ukraine, et cela n'a pas changé», a affirmé Jen Stoltenberg à la presse à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak à Londres.

17h45

L'inflation baisse de nouveau en Russie, à 12,6% en octobre, d'après Rosstat

L'inflation a continué de refluer en Russie en octobre, à 12,6% sur un an, après avoir flambé jusqu'à battre un record de vingt ans en avril dans la foulée de l'offensive en Ukraine, selon l'agence de statistiques Rosstat. Malgré un niveau qui reste élevé, la hausse des prix s'est établie en octobre à 12,63% sur un an, en baisse par rapport à septembre (13,68%), selon des chiffres publiés mercredi par Rosstat.

Les prix de l'alimentaire étaient une nouvelle fois les plus touchés par l'accélération en septembre, augmentant de 12,5% sur un an. Ils ont été tirés notamment par les produits de base comme le sucre (+30,6), le beurre (+21,9%), les pâtes (+21,4%), les céréales (+20,8%), le lait (+18,5%) ou encore le pain (+16,4%).

17h34

Kiev ne voit « aucun signe » de retrait des forces russes de Kherson

Kiev a dit mercredi ne voir « aucun signe » à ce stade de retrait des forces russes de Kherson, principale ville occupée par les Russes depuis le début de son invasion et cible depuis plusieurs semaines d’une contre-offensive de l’armée ukrainienne.

« Nous ne voyons aucun signe que la Russie quitte Kherson sans combattre. Une partie des [troupes] russes est maintenue dans la ville » du sud de l’Ukraine, a déclaré un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, fustigeant « des déclarations télévisées mises en scène » de Moscou.

17h23

La rénovation du pont de Crimée se poursuit

Dans cette photo publiée par l’Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch.

Dans cette photo publiée par l'Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch.
Dans cette photo publiée par l'Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch. - /AP/SIPA

17h09

TotalEnergies reste en Russie pour le « bien-être » de l’Europe, affirme son PDG

Le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a défendu mercredi devant les députés le maintien du contrat de gaz naturel liquéfié (GNL) conclu par son groupe avec la Russie, affirmant qu’il servait avant tout au « bien-être » des Européens. Pour contrer le tarissement du gaz russe acheminé par gazoduc, l’Europe qui en était très dépendante a dû diversifier ses approvisionnements en recourant au gaz naturel liquéfié (GNL), en provenance des Etats-Unis mais aussi de Russie notamment.

Ce contrat est « uniquement justifié par la responsabilité d’amener du GNL en Europe », a souligné le PDG de TotalEnergies devant les députés de la commission des affaires étrangères.

« Si nous continuons à rester en Russie, c’est parce que nous avons un contrat de gaz naturel liquéfié, et c’est pour le bien-être des populations européennes, pour assurer la sécurité d’approvisionnement de l’Europe », a-t-il dit.

16h52

Un revers cinglant pour la Russie

Ce retrait constitue un nouveau revers cinglant pour le Kremlin, Kherson ayant constitué la principale prise russe, après la conquête de la ville dans les premiers jours de l’offensive contre l’Ukraine. Il s’agit de la seule capitale régionale dont Moscou a pu revendiquer la conquête.

Selon le général Sourovikine, la Russie va réorganiser sa ligne sur l’autre rive du Dniepr, barrière naturelle qui coule au sud de la ville de Kherson. Ce repli s’ajoute à celui de la région du Kharkiv en septembre. Il intervient un peu plus d’un mois après que Vladimir Poutine a revendiqué l’annexion de la région de Kherson et de trois autres régions ukrainiennes. Moscou considère comme l’ensemble de ces zones comme son territoire souverain.

La région de Kherson est d'autant plus stratégique que son territoire est frontalier de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.

16h34

Une explosion détruit un pont près de Kherson

Le pont principal reliant la ville de Kherson a explosé, d’après des images relayées sur les réseaux sociaux. L’agence de presse Reuters a confirmé la localisation des images mais on ne sait pas encore comment le point a été détruit et par qui.

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16h19

Le ministre russe de la Défense ordonne un retrait des forces russes de Kherson

Le ministre russe de la Défense a ordonné mercredi le retrait des forces russes de la rive droite du fleuve Dniepr dans la région ukrainienne de Kherson, qui inclut la capitale régionale du même nom, cible d’une vaste contre-offensive ukrainienne.

« Procédez au retrait des soldats », a dit à la télévision Sergueï Choïgou, après une proposition en ce sens du commandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, qui a reconnu qu’il s’agissait d’une décision « pas du tout facile » à prendre.