DRAMEA Carantec, les deux fillettes ont été asphyxiées et leur mère étranglée

Finistère : A Carantec, les deux fillettes ont été asphyxiées et leur mère étranglée

DRAMELe père de famille avait été retrouvé pendu au domicile familial le 30 octobre
Un gendarme de l'identification criminelle. Illustration.
Un gendarme de l'identification criminelle. Illustration. - C. Allain / 20 Minutes / 20 Minutes
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • Les corps sans vie d’une mère et de ses deux filles ont été découverts au domicile familial il y a quinze jours à Carantec dans le Finistère.
  • Selon les résultats de l’autopsie, la femme a été étranglée et ses deux filles étouffées.
  • Le père de famille avait été retrouvé pendu au rez-de-chaussée de la maison.

Quinze jours après le drame, on en sait plus sur les causes de la mort d’une mère de famille de 38 ans et de ses deux filles de 8 et 11 ans dans le Finistère. Les corps sans vie des victimes avaient été découverts le 30 octobre au domicile familial à Carantec près de Morlaix. Le corps du père, âgé de 41 ans, avait également été retrouvé pendu au rez-de-chaussée de la maison.

Selon Camille Miansoni, procureur de la République de Brest, « les autopsies réalisées sur les seuls corps de la mère de famille et de ses deux fillettes ont permis d’établir que ces trois personnes sont décédées des suites d’une asphyxie mécanique. » Selon toute vraisemblance, la mère de famille aurait ainsi été étranglée par son mari et les deux filles étouffées par leur père.

Un contexte tendu au sein du couple

« Les analyses toxicologiques réalisées sur les prélèvements effectués sur les corps de chacune des trois victimes n’ont pas mis en évidence la présence dans les corps de drogues, ni tout autre de produit toxique pouvant être à l’origine des décès ni de nature à en faciliter la commission », a ajouté le procureur dans un communiqué.

Au lendemain du drame, ce dernier avait évoqué les relations tendues au sein du couple sur fond de séparation. Le 19 octobre, la mère de famille s’était ainsi présentée à la gendarmerie pour indiquer qu’elle avait été giflée par son mari dix jours plus tôt. Elle n’avait toutefois pas porté plainte mais avait annoncé qu’elle quittait le domicile familial pour « s’installer chez ses parents. » « Elle estime [alors] que ce n’est pas opportun de donner une suite judiciaire à cela, mais elle préfère le signaler », avait souligné le procureur, ajoutant que le mis en cause aurait « sans doute » été entendu dans les prochains jours « si ce drame n’était pas intervenu. »