AU BOULOTBorne souligne la nécessité de « travailler un peu plus longtemps »

Réforme des retraites : Borne souligne la nécessité de « travailler un peu plus longtemps »

AU BOULOT Il s'agira «de le décaler progressivement, de quelques mois chaque année », a précisé la Première ministre
Elisabeth Borne à l'Assemblée nationale, le 4 octobre 2022.
Elisabeth Borne à l'Assemblée nationale, le 4 octobre 2022. - Jacques Witt/Sipa / Sipa
20 Minutes avec AFP

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On ne se sait pas encore combien de temps exactement, mais c’est sûr, il faudra « travailler un peu plus longtemps », a redit ce mardi Elisabeth Borne devant l’Assemblée nationale. « Ce décalage de l’âge permettra une augmentation des pensions. On ne travaillera pas davantage pour rien. Oui, s’il fallait le redire, il ne s’agit pas de reculer brutalement d’un an, de deux ans ou de trois ans, l’âge de départ à la retraite. Mais de le décaler progressivement, de quelques mois chaque année », a développé la Première ministre.

Interpellée par la cheffe de file des Insoumis, Mathilde Panot, Elisabeth Borne a confirmé : « Il y aura une réforme des retraites. Et oui cette réforme entrera en vigueur à l’été 2023 ». Les Insoumis craignent que l’exécutif ne se serve d’un amendement voté au Sénat pour relever l’âge de la retraite à 64 ans. « Il faut d’urgence une réunion de toute la gauche sociale et politique pour organiser le barrage à l’Assemblée et dans les rues », a ainsi écrit mardi Jean-Luc Mélenchon.



Le président Emmanuel Macron s’était déclaré fin octobre « ouvert » à un report de l’âge légal de départ à 64 ans, et non 65 ans comme il s’y était engagé lors de la campagne présidentielle, en cas d’allongement en parallèle de la durée de cotisation. Le gouvernement défendait jusqu’à présent un report de l’âge de départ de quatre mois par an, pour aboutir à 65 ans en 2031.