AccusationPour Zelensky, la frappe en Pologne est un « message » de la Russie au G20

Guerre en Ukraine : La Russie envoie un « message » au G20 en frappant la Pologne, selon Volodymyr Zelensky

AccusationLe président ukrainien a dénoncé la présence d’un « Etat terroriste » au sein du G20
Volodymyr Zelensky en visite à Kherson lundi 14 novembre après la libération de la ville.
Volodymyr Zelensky en visite à Kherson lundi 14 novembre après la libération de la ville.  - EyePress News//SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

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Pour lui, ça ne fait aucun doute. La frappe d’un missile en Pologne « n’est rien d’autre qu’un message de la Russie adressé au sommet du G20 », a déclaré Volodymyr Zelensky par visioconférence devant les dirigeants du groupe réunis à Bali. Le ton offensif du président ukrainien tranche avec les appels au calme et à la prudence des dirigeants occidentaux, alors que l’origine du missile reste inconnue.

Le dirigeant ukrainien qui portait son habituel tee-shirt kaki, s’est adressé au « G19 », c’est-à-dire aux dirigeants des grandes économies à l’exclusion de la Russie dont Kiev réclame qu’elle soit exclue du groupe. Il y a « un Etat terroriste parmi vous, contre lequel il faut se défendre », a-t-il averti, désignant la Russie, dont le ministre des Finances, Anton Siluanov, était présent dans la salle.

Sergueï Lavrov déjà reparti

Le chef du Kremlin Vladimir Poutine est le grand absent du sommet. Il a été remplacé par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour l’ouverture du sommet mais celui-ci a quitté Bali mardi soir à l’issue du premier jour. Le président ukrainien, dont le pays n’est pas membre du G20, avait été invité par le pays hôte, l’Indonésie, par souci de neutralité, après que Jakarta a subi de fortes pressions des Occidentaux pour exclure la Russie.



Lors de la première session du sommet mardi, Volodymyr Zelensky avait affirmé qu' « il était temps » de mettre fin à la guerre « destructrice » de la Russie et avait proposé un échange total de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine. Il avait appelé à une extension « infinie » de l’accord permettant d’exporter des céréales ukrainiennes, qui arrive à échéance vendredi. « C’est pareil pour les folles menaces de recours à l’arme nucléaire exprimées par les responsables russes. Il ne peut y avoir aucune excuse pour le chantage nucléaire », a-t-il déclaré.