Si on savait qu’Elon Musk, le nouveau patron de Twitter, n’aimait pas être moqué, deux employés du réseau social ont également pu découvrir que le milliardaire n’aimait pas non plus être corrigé en public. Après avoir repris leur patron dans le cadre d’un débat autour du fonctionnement de Twitter, Eric Frohnhoefer et Ben Leib auraient en effet été licenciés de l’entreprise, rapporte Phonandroid.

Une justification infondée

Les remarques des deux ingénieurs répondaient aux affirmations d’Elon Musk qui s’excusait des faibles performances de l’application Android de Twitter en Inde ces derniers jours. Pour eux, les raisons invoquées par le milliardaire pour justifier ces difficultés techniques sont infondées.

C’est d’abord Eric Frohnhoefer, qui aurait travaillé pendant six ans sur la version Android de Twitter, qui a corrigé Elon Musk. Ces propos ont ensuite été confirmés par Ben Leib, qui se décrit comme « l’ancien responsable technique de l’infrastructure des timelines chez Twitter ». Dans un tweet, il a par conséquent affirmé qu’Elon Musk « n’a aucune idée de ce dont il parle ».

Deux licenciements supplémentaires

Le débat s’est ensuite poursuivi entre le patron et ses deux employés. Pour certains développeurs, les deux ingénieurs auraient dû informer leur patron « en privé ». En réponse, Eric Frohnhoefer a déploré qu’Elon Musk n’ait pas pris l’initiative de poser des questions en interne. Finalement, un utilisateur de Twitter a demandé à Elon Musk s’il souhaitait réellement travailler avec des employés avec « ce genre d’attitude ». C’est à ce moment que le nouveau patron de Twitter a annoncé qu’Eric Frohnhoefer avait été viré. Il a, depuis, surpprimé son tweet. Ben Leib a également annoncé avoir été licencié.

En interne, comme pour ses utilisateurs, Twitter semble donc continuer son bouleversement. À son arrivée à la tête de l’entreprise, Elon Musk avait immédiatement annoncé le renvoi de la moitié des 7.000 salariés de la société. Récemment, après avoir instauré la certification payante, le milliardaire est revenu sur sa décision « pour lutter contre l’usurpation d’identité ».