BUDGETPourquoi il faut (mieux) s’assurer contre le risque croissant de grêle

Automobile : Pourquoi il faut (mieux) s’assurer contre le risque croissant de grêle

BUDGETLes automobilistes doivent adapter leur couverture assurantielle aux aléas dus à la météo
Les dégâts causés par la grêle peuvent être importants et les réparations coûteuses. Autant être bien couvert, d'autant que l'augmentation de la fréquence et de la violence des épisodes climatiques se précise
Les dégâts causés par la grêle peuvent être importants et les réparations coûteuses. Autant être bien couvert, d'autant que l'augmentation de la fréquence et de la violence des épisodes climatiques se précise - CC0 / City Presse
City Presse pour 20 Minutes

City Presse pour 20 Minutes

Les carrossiers ont de beaux jours devant eux ! Les modèles météorologiques retenus par les scientifiques qui travaillent sur les changements climatiques à venir sont, en effet, tous formels : quel que soit le niveau du réchauffement que connaîtra la Terre au cours des prochaines années, les épisodes de grêle sont appelés à se multiplier dans des proportions plus ou moins élevées. Quand on sait les dommages que peuvent faire des grêlons sur une carrosserie, il est important, dès à présent, de faire preuve d’esprit de précaution.



Les assureurs ont d’ailleurs déjà pris les devants, qui ont scientifiquement établi un éventail de scénarios afin d’anticiper les risques. C’est par exemple le cas de Covéa (groupement d’assureurs tels que GMF, MAAF ou MMA et assurant près de 11 millions d’usagers), qui a rendu en 2022 un épais rapport, le Livre blanc du changement climatique, détaillant avec une grande précision les enjeux assurantiels à venir.

Les conclusions de ce document issu d’un long travail de synthèse et d’analyse des données du GIEC sont sans appel : « Le changement climatique devrait contribuer à une augmentation de la sinistralité de +60 % dans les années à venir, en lien avec une hausse de la fréquence et de la sévérité des événements en inondation, sécheresse et grêle. »


Le changement climatique devrait contribuer à une augmentation de la sinistralité de +60 % dans les années à venir, en lien avec une hausse de la fréquence et de la sévérité des événements en inondation, sécheresse et grêle
Le changement climatique devrait contribuer à une augmentation de la sinistralité de +60 % dans les années à venir, en lien avec une hausse de la fréquence et de la sévérité des événements en inondation, sécheresse et grêle - CC0

Se protéger du pire

On l’aura compris, le risque de grêle ne doit donc pas être sous-estimé. Et pour cause, « Les orages de grêle devraient connaître une augmentation importante sur l’ensemble du territoire (+40 %) et toucher des secteurs actuellement épargnés. La moitié nord de la France connaîtra la plus forte augmentation du nombre de chutes de grêle, mais les zones les plus fortement exposées actuellement resteront toujours les plus à risque. La charge sinistre devrait augmenter de +20 % », estime le rapport de Covéa. Il convient donc, dès à présent, de protéger vos arrières.

En effet, si vous possédez une police d’assurance élémentaire, celle qui couvre les risques basiques, il y a de fortes chances pour que les dégâts occasionnés par la grêle ne soient pas compris dans la couverture. Vu l’augmentation des prix des réparations et les coûts de base pour la moindre intervention sur une carrosserie, il serait dommage de se retrouver avec une facture colossale à payer de sa poche. Il est donc nécessaire de se pencher sur son contrat d’assurance et de souscrire, le cas échéant, un contrat auto plus complet prenant en charge les impacts de grêlons.


NOTRE DOSSIER « GRÊLE »

Généralement, ce genre de police couvre également d’autres types de sinistres comme le vandalisme, la chute de débris, la dégradation sans tiers identifié, voire le vol. Certes, l’addition totale peut grimper rapidement : comptez entre 100 et 300 € de plus à l’année en fonction de l’étendue de la protection. Mais l’augmentation du risque, qui semble s’accélérer et toucher des zones en France qui étaient jusque-là épargnées, suffit à justifier ce surcoût.