PrisonUn détenu se suicide au lendemain de sa condamnation à Saint-Brieuc

Saint-Brieuc : Un détenu se suicide en prison au lendemain de sa condamnation

PrisonL’homme de 46 ans avait été condamné à dix-huit mois de prison pour des faits de violences et des menaces de mort
Un détenu âgé de 46 ans a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Saint-Brieuc.
Un détenu âgé de 46 ans a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Saint-Brieuc. - Damien MEYER / AFP / AFP
Camille Allain

C. A.

Le corps sans vie a été retrouvé le 15 novembre dans l’après-midi par les équipes de surveillance de la prison. Agé de 46 ans, un détenu s’est suicidé dans la cellule du centre de détention de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) où il avait été incarcéré la veille, à l’issue de sa condamnation prononcée par le tribunal.

D’après le procureur de la République de Saint-Brieuc, l’homme avait été condamné la veille par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc à la peine de dix-huit mois d’emprisonnement, dont dix avec sursis probatoire, pour des faits de « menaces de mort sous condition » et « violences avec arme » commis le 7 octobre et « menaces de mort par conjoint » commis le 17 octobre. Il n’aurait pas supporté sa condamnation et aurait mis fin à ses jours. « Il se serait donné la mort par pendaison alors qu’il était seul dans sa cellule », précise Nicolas Heitz.

Abolition du discernement ?

Souffrant de lourds troubles psychiatriques, l’homme avait été incarcéré provisoirement en attendant de voir un juge d’application des peines en vue d’un aménagement de peine, précise Le Télégramme. En octobre, il avait déjà détruit la cellule dans laquelle il avait été incarcéré, avant de tenir des propos incohérents face au juge, qui avait demandé un renvoi de l’audience. Le 14 novembre, l’homme était apparu « calme » à la barre, précise le quotidien.

D’après Le Télégramme, le détenu avait déjà fait l’objet de plusieurs convocations en justice. En 2020, lors d’une précédente affaire, un expert psychiatre avait conclu à l’abolition du discernement de cet homme. Lundi, le tribunal correctionnel avait estimé que le traitement médicamenteux suivi par le mis en cause permettait de le juger.