INFLATIONLes petits prix préservés malgré la hausse des tarifs, assure la SNCF

TGV : La hausse des tarifs de 5 % au 10 janvier ne s’appliquera pas aux petits prix, promet la SNCF

INFLATIONL’entreprise de transport a annoncé vendredi une augmentation des tarifs au 10 janvier 2023 à cause de la hausse des coûts de l’énergie
Les hausses ne s'appliqueront pas aux petits billets, assure la SNCF.
Les hausses ne s'appliqueront pas aux petits billets, assure la SNCF. - V. Wartner / 20 Minutes / V. Wartner / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La SNCF a annoncé vendredi une augmentation des tarifs des TGV de 5 % en moyenne à partir du 10 janvier 2023, pour affronter la hausse des coûts de l’énergie, lors d’une conférence de presse.

Cette hausse concernera les billets achetés à la dernière minute ou les trajets les plus demandés ainsi que les trajets professionnels. Les tarifs des trajets Intercités vont également augmenter de 5 %, sous réserve de validation par l’Etat.

« Un bouclier tarifaire » sur les billets les moins chers

SNCF Voyageurs a cependant mis en place un « bouclier tarifaire » sur les billets TGV Inoui les moins chers, sur tous les billets Ouigo (un TGV sur cinq), les tarifs garantis par la carte Avantage ou les abonnements Max jeunes et senior qui n’augmenteront pas.

Sur un Paris-Rennes, par exemple, le billet Ouigo acheté à l’avance restera à 16 euros, l’Inoui à 20 euros et le billet acheté avec la carte Avantage à 39 euros maximum.

« Notre objectif est que les populations plus sensibles et les jeunes soient protégés » des augmentations, a expliqué le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, en écho aux demandes du gouvernement.

« Nous faisons face à une hausse importante de nos coûts pour 2023, de l’ordre de 13 % malgré tous nos efforts de productivité et d’économie » en raison « notamment de la hausse du coût de l’énergie », a souligné Christophe Fanichet.



SNCF Voyageurs « prendra à sa charge la moitié » de ces hausses, soit plusieurs centaines de millions d’euros, pour « protéger le pouvoir d’achat », « défendre l’attractivité du train » et « continuer à permettre le développement du TGV », a-t-il précisé.

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