MECONTENTementJack White quitte Twitter après le retour de Donald Trump sur le réseau

Jack White quitte Twitter après la décision d’Elon Musk de réactiver le compte de Donald Trump

MECONTENTementLe chanteur affirme soutenir la liberté d’expression mais pas la haine
Le musicien Jack White
Le musicien Jack White - Roger Wong/INSTARimages/Cover Images / Cover Images
20 Minutes avec agences

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Jack White n’a pas hésité très longtemps avant de quitter Twitter. Le musicien très critique à l’égard de Donald Trump a décidé de quitter le réseau social où il était présent via le compte de son label, Third Man Records, après la décision d’Elon Musk de réactiver le profil de l’ancien président américain. C’est sur Instagram que l’ex-chanteur des White Stripes s’est expliqué, avec un long message adressé au nouveau patron du site de microblogging.



« Donc tu as rendu à Trump sa plateforme Twitter. Absolument dégoûtant, Elon. C’est officiellement une décision de trou du cul (…) Tu as fait beaucoup de choses incroyables avec Tesla, Elon, et tu mérites beaucoup de compliments dans ce domaine (j’ai personnellement soutenu cette entreprise), mais tu es allé trop loin et tu utilises maintenant ton pouvoir pour promouvoir des menteurs horribles et violents, qui font reculer le pays et le monde et mettent en danger la démocratie qui t’a rendu riche », a-t-il écrit.

Il y a des limites

Dans son post, Jack White explique à quel point il soutient la liberté d’expression, mais qu’elle devrait avoir des limites.

« Je suis un partisan de la liberté d’expression. Mais par exemple, je ne vais pas laisser le Ku Klux Klan organiser un rassemblement sur la scène de notre maison de disques. C’est l’une des plateformes que nous contrôlons et sur lesquelles nous avons notre mot à dire, ce n’est pas une place publique gérée par le gouvernement », a-t-il ajouté.

La plupart des décisions prises par Elon Musk depuis son rachat de Twitter le mois dernier ont été très contestées. Cela n’empêche pas le milliardaire de continuer à renvoyer ses employés les uns après les autres, attisant les craintes autour de la mort imminente du réseau.