dEpartsGoogle chercherait à licencier 10.000 employés « peu performants »

Google chercherait à licencier près de 10.000 employés « peu performants »

dEpartsPour effectuer ce plan social sur des critères objectifs, Alphabet souhaiterait utiliser un nouveau système de notation des employés
Google veut licencier ses employés les « moins performants ».
Google veut licencier ses employés les « moins performants ». - Yichuan Cao/Sipa USA/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Twitter et Meta ne sont pas les seules entreprises de la Silicon Valley à se séparer d’une importante partie de leur masse salariale dans ce contexte économique post-Covid difficile. Alphabet, la maison mère de Google, aurait ainsi l’intention de licencier 6 % de ses effectifs, soit environ 10.000 personnes, selon The Independent. Dans ce cas particulier, le processus par lequel ces licenciements seraient effectués a même été précisé.

Un système de notation

D’après plusieurs sources, Alphabet aurait en effet l’intention de se séparer de ses employés les « moins performants », du point de vue du système de notation que le groupe aurait créé. Les managers auraient alors pour consigne d’effectuer les licenciements sur la base de ces seuls résultats, qui servent aussi à distribuer des primes aux employés les plus performants.

Ce système de notation présente l’avantage d’effectuer ces licenciements sur des critères objectifs, mesurables et communs à l’ensemble de ce très grand groupe. Tout dépend néanmoins des variables prises en compte, qui n’ont pas été détaillées par les sources de The Independent.

Des licenciements à la Silicon Valley

L’hypothèse d’un grand plan social, si elle n’est actuellement pas confirmée, plane déjà depuis plusieurs mois sur le groupe. Sundar Pichai, le PDG, avait déjà invité en juillet dernier ses employés à se montrer plus productifs, évoquant un contexte économique de reprise particulièrement difficile.



Du côté de Meta, le groupe prévoit, quant à lui, de se séparer de 13 % de sa masse salariale. Amazon n’est pas non plus épargnée par le contexte économique difficile, avec 10.000 départs annoncés. Enfin, Twitter, à travers l’arrivée de son nouveau patron Elon Musk, a réduit de moitié son nombre d’employés, et d’autres ont depuis été licenciés ou ont démissionné en raison de désaccords avec la stratégie d’Elon Musk pour le réseau social.

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