justiceUn urgentiste se faisait remplacer par des médecins non habilités

Pyrénées-Orientales : Un urgentiste se faisait remplacer par des médecins n’ayant pas le droit d’exercer

justiceUn rapport de l’Agence régionale de santé, saisie par la famille d’une octogénaire décédée aux urgences de cette clinique de Prades en 2017, a révélé ces pratiques
Les urgences d'un hôpital. (Illustration)
Les urgences d'un hôpital. (Illustration) - SYSPEO/SIPA / SIPA
Béatrice Colin

B.C.

En avril 2017, une octogénaire est admise aux urgences de la clinique privée de Prades, dans les Pyrénées-Orientales. Victime d’une torsion intestinale, elle décède quelques heures après, son cœur n’ayant pas tenu le choc. Pour sa famille, l’urgentiste qui l’a prise en charge n’était « pas compétent » a expliqué sa fille au micro de RTL.

Après avoir déposé une première plainte pour « homicide involontaire » classé sans suite, cinq après les proches de l’octogénaire ont indiqué qu’ils allaient à nouveau saisir la justice cette semaine. Il faut dire que depuis, l’Agence régionale de santé d’Occitanie s’est penchée sur les pratiques d’un des médecins urgentistes de cet établissement, saisie notamment par des particuliers.

L’inspection des services de l’Etat, dont L’Indépendant s’est procuré le rapport, a mis en évidence que ce chef de service au cours de l’année incriminée, s’était fait remplacer par trois médecins qui n’avaient pas le droit d’exercer en France. Depuis, ce praticien a été interdit d’exercer durant une année.

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