StatistiquesLa consommation des ménages français chute fortement en octobre

Inflation, énergie : La consommation des ménages en forte chute en octobre

StatistiquesCette consommation « se replie nettement en octobre », enregistrant une chute de 2,8 % sur un mois, a rapporté l’Insee mardi
Centre Commercial Carrefour Nice Lingostiere, Nice FRANCE -
Centre Commercial Carrefour Nice Lingostiere, Nice FRANCE -  - SYSPEO/SIPA / /SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est le plus fort recul de la consommation des ménages en France depuis le mois d’avril 2021, marqué par un confinement dû au Covid-19. Cette consommation « se replie nettement en octobre », enregistrant une chute de 2,8 % sur un mois, a rapporté l’Insee mardi. Cette baisse s’explique « par la forte diminution de la consommation d’énergie » qui a baissé de 7,9 % en raison de « conditions météorologiques particulièrement clémentes », mais provient aussi d’un recul de 1,7 % des achats de biens fabriqués et de la consommation alimentaire, qui fléchit de 1,4 %, explique l’Institut national de la Statistique.

En septembre, la consommation des ménages avait augmenté de 1,3 %, selon un chiffre révisé à la hausse de 0,1 point de pourcentage. Pareil pour la consommation d’énergie qui était en hausse, tout comme celle de biens fabriqués, alors que celle de biens alimentaires, qui connaissent actuellement une inflation à deux chiffres, baissait pour le cinquième mois consécutif.



En octobre, le recul de la consommation de biens durables « est lié au recul des dépenses en biens d’équipements, notamment en téléphones, et, dans une moindre mesure, à une nette diminution des achats de véhicules neufs », selon l’Insee, qui rapporte aussi une diminution de 4,1 % des dépenses en habillement-textile, après une hausse de 5,1 % en septembre.

Sur un an, par rapport à octobre 2021, la consommation des ménages se replie de 5,9 %, tandis que la hausse des prix à la consommation s’est élevée à 6,2 % sur la même période, rapporte encore l’Institut. Toujours sur un an, les dépenses d’énergie et de produits raffinés (carburants) baissent de 11,5 % et celles de produits alimentaires de 7,5 %, tandis que la consommation de biens fabriqués baisse de 1,9 %.