Récap'Kiev intercepte des drones et échange des prisonniers

Guerre en Ukraine : Kiev intercepte des drones et échange des prisonniers

Récap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
La défense antiaérienne de Kiev a intercepté 13 drones.
La défense antiaérienne de Kiev a intercepté 13 drones. - Anatolii Siryk/Ukrinform/SIPA / SIPA
Xavier Regnier

X.R. avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce mercredi, la défense antiaérienne de Kiev a intercepté 13 drones de fabrication iranienne et un nouvel échange de prisonniers s’est déroulé.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Kiev a été visé dans la matinée par 13 drones kamikazes de fabrication iranienne. Selon Volodymyr Zelensky, qui a loué l’efficacité des forces antiaériennes, la totalité de ces drones ont été interceptés. Dans l’ouest de Kiev, des journalistes de l’AFP ont vu dans la matinée police et secours déployés sur les lieux où, selon l’administration militaire, des débris des appareils abattus « sont retombés sur un bâtiment administratif » et ont causé des « dégâts mineurs » à « quatre immeubles d’habitation ». Mais « il n’y a pas de blessés », s’est-elle félicitée sur Telegram.



Le chiffre du jour

7. Selon l’Unicef, « presque tous les enfants en Ukraine, soit près de sept millions », sont menacés par les attaques russes sur les infrastructures énergétiques. « La situation du système énergétique de l’Ukraine reste difficile », a répété de son côté l’opérateur national, Ukrenergo. Selon l’entreprise, l’Est est la zone la plus touchée car les bombardements y sont « presque quotidiens ». « Les travaux de réparation sont ralentis en raison du danger pour la vie des employés », laissant les habitants dans le froid et l’obscurité.

La phrase du jour

« Nous ne pouvons pas attendre la fin de la guerre pour traduire en justice toutes celles et tous ceux qui ont déclenché cette guerre » »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau réclamé la mise en place « le plus rapidement possible » d’un tribunal spécial pour juger les crimes de la Russie dans son pays, en s’exprimant en visioconférence dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, à l’occasion de la remise officielle au peuple ukrainien du prix Sakharov pour la liberté de pensée.

« Ce tribunal doit être constitué et doit commencer à travailler très bientôt », a-t-il poursuivi, ovationné par les eurodéputés, qui ont également observé une minute de silence en hommage aux victimes ukrainiennes du conflit. Fin novembre, la Commission européenne avait proposé de travailler à la création d’un tel tribunal spécial, déjà réclamée à plusieurs reprises par Volodymyr Zelensky et par les Etats baltes.

La tendance du jour

Kiev et Moscou ont opéré un nouvel échange de prisonniers, malgré les annonces du Kremlin sur l’absence de trêve pour Noël. « Soixante-quatre soldats des forces armées ukrainiennes, qui ont combattu dans les régions de Donetsk et de Lougansk, en particulier, […] rentrent chez eux », s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence, Andriï Iermak, précisant qu’un Américain, Suedi Murekezi, « a également été libéré » dans l’échange.

Selon l’agence de presse russe Tass, Suedi Murekezi a été arrêté en juin dans l’est de l’Ukraine avant d’être inculpé début août pour avoir « participé à des manifestations pro-ukrainiennes et antirusses » et « incité à la haine raciale » à Kherson au début du conflit. Selon son avocat, cité par Tass au moment de son inculpation, il s’était retrouvé dans ces rassemblements « par hasard ». Son client « n’a jamais pris part aux opérations militaires » dans la région de Donetsk, avait-il dit, ajoutant qu'« il travaillait dans une boîte de nuit à Kherson ».