footballOn vous prépare à l’arbitrage douteux qui va favoriser les Argentins

Finale France-Argentine : Et si on se préparait à l’arbitrage douteux qui va favoriser les Argentins ?

footballMessi a déjà bénéficié de quatre penalties dans ce Mondial, et ce n’est certainement pas fini
Lionel Messi en discussion avec l'arbitre.
Lionel Messi en discussion avec l'arbitre.  - AFP / Montage / AFP
Nicolas Camus

Nicolas Camus

L'essentiel

  • L’équipe de France affronte l’Argentine ce dimanche en finale de la Coupe du monde 2022.
  • Les Bleus peuvent s’offrir un deuxième sacre mondial d’affilée, mais les Argentins s’annoncent comme des adversaires coriaces, d'autant qu'ils ne sont pas seuls.
  • La terre entière a envie de voir Lionel Messi remporter le titre suprême, et ça commence à se voir.

Note préalable à la lecture : Ceci est une cascade réalisée par un professionnel de la mauvaise foi, ne tentez pas de tout prendre au premier degré.

Et vous, vous l’aimez comment votre penalty de Messi ? Plutôt en début de match, à froid, histoire de vous tirer du demi-sommeil post poulet-frites du dimanche midi ? Autour de la 60e, alors, pour faire partir le match en vrille après le minutieux travail de préparation de Paredes (au hasard) ? Toujours pas ? Allons-y pour le temps additionnel, à ce moment-là, pour faire basculer le score définitivement et terminer cette Coupe du monde avec un goût de brûlé dans la bouche.

On en fait trop ? Non, on a juste regardé les matchs de l’Argentine. Et on n’est pas les seuls à se poser des questions. Quatre penalties accordés en six matchs, QUATRE. Dont au moins deux plus que discutables. Même en 1978 à la maison sous Videla ils avaient essayé d’être plus discrets, en les donnant aux Pays-Bas (quatre aussi). Mais là, en 2022, plus le temps de mégoter. Lionel Messi a 35 ans et on ne peut pas laisser l’un des meilleurs joueurs de l’histoire partir comme ça. La petite musique monte, monte, au fur et à mesure que la compétition avance. Et on ne sait pas pourquoi mais dans notre tête, elle est même accompagnée de paroles probablement inventées par Omar Da Fonseca (« Le titre il est pour Messiiiiiii, oh ouiiiiii, assez de diplomatiiiiiiie »).



Fin mélomane et expert en sens du vent, le big boss de la Fifa Gianni Infantino avait un jour estimé dans le journal La Nacion qu’il serait « injuste que Messi prenne sa retraite sans avoir gagné une Coupe du monde ». On y est. Il ne manque qu’une prise de position du patron des arbitres Pierluigi Colina pour que le tableau soit complet.

Modric énervé, Pepe crie au complot

On espère que les Bleus sont prêts, en tout cas. Parce que l’arbitre avait été bien sympa avec Théo Hernandez en demi-finale. Mettez Fernandez à la place de Boufal et ça ne se passera sûrement pas comme ça. Les Croates ont payé pour voir. Luka Modric, pourtant pas le plus virulent devant les micros, était colère en sortant de la demie face aux Argentins. « Je n’arrive pas à croire que l’arbitre a accordé ce penalty », a pesté le capitaine, tout de même plus mesuré que son coéquipier Lovro Majer, qui a lui flingué une décision « stupide ».

Sur Twitter, le Mexicain Felipe Ramos Rizo, ancien arbitre international, a expliqué pourquoi il n’aurait pas sifflé le contact entre Dominik Livakovi et Julian Alvarez. En résumé, le gardien croate est bien sur ses appuis, il ne cherche pas à déséquilibrer l’attaquant adverse et le contact était simplement inévitable. Un avis partagé par Iker Casillas et Thibaut Courtois, qui peuvent être crédités d’une petite expérience en la matière. Disons à tout le moins que cette action pouvait être sujette à interprétation, mais que comme depuis le début de la compétition, le doute a penché du côté des Argentins.


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Lionel Messi y est-il pour quelque chose ? Absolument, répond Pepe. Le Portugais était hors de lui après le quart de finale contre le Maroc, arbitré par Facundo Tello, Argentin de son état. La veille, au sortir du tumultueux quart contre les Pays-Bas, le numéro 10 de l’Albiceleste avait torpillé l’homme en noir, « pas à la hauteur d’un match si important » selon lui. Et il avait appelé la Fifa « à faire quelque chose ». « Messi se plaint et aujourd’hui ils envoient un Argentin pour nous arbitrer… Après ce que j’ai vu, ils peuvent donner le titre à l’Argentine maintenant », s’était emporté Pepe. « Qu’on nous donne un arbitre dont la sélection est encore en course me paraît, au minimum, bizarre », avait embrayé Bruno Fernandes.

Les Malouines s'en mêlent

Voilà au moins un problème évacué pour la finale. Quoique, le Polonais Szymon Marciniak pourrait en vouloir à Kylian Mbappé d’avoir nettoyé les deux lucarnes de Szczesny en 8e de finale. On notera quand même que M. Marciniak avait fait l’affront aux Argentins de ne pas leur accorder de penalty lorsqu’il les a dirigés en 8e de finale contre l’Australie. Leo Messi avait dû faire l’effort de marquer dans le jeu, imaginez un peu. Peut-être voudra-t-il se rattraper tant qu’il est encore temps.

Dernier élément pour la route, The Times racontait samedi soir que l’arbitre anglais Anthony Taylor, un des mieux notés de la compétition, aurait pu être choisi pour la finale mais que la Fifa l’a retoqué en raison de la guerre des Malouines (du nom de cette île au large de la Patagonie, administrée par les Anglais mais revendiquée par les Argentins). Il ne faudrait pas qu’un conflit vieux de 40 ans vienne contrarier la grande histoire du foot.

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