c’est vacheLes éleveurs néo-zélandais opposés au projet de taxation des pets de vache

Nouvelle-Zélande : Les éleveurs protestent toujours contre le projet de taxation des rots et pets de vache

c’est vacheLe méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant de changement climatique
Une vache broute dans un champ frappé par la sécheresse dans le col de la Vue des Alpes, au-dessus de La Chaux-de-Fonds, en Suisse occidentale, le 22 juillet 2022 (Illustration).
Une vache broute dans un champ frappé par la sécheresse dans le col de la Vue des Alpes, au-dessus de La Chaux-de-Fonds, en Suisse occidentale, le 22 juillet 2022 (Illustration). - Fabrice COFFRINI / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La très controversée mesure du gouvernement néo-zélandais sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre à travers les rots et pets du bétail rencontre toujours une forte hostilité des éleveurs, malgré plusieurs changements.

Pas encore mise en place, cette loi a pour objectif de contrôler l’empreinte environnementale de ses six millions de vaches et 26 millions de moutons, en taxant les émissions de méthane et de protoxyde d’azote. Il s’agirait de la première de la sorte au monde. « Notre objectif commun est d’aider les fermiers à exporter plus, réduire leurs émissions et faire en sorte que notre secteur agricole reste compétitif au niveau international », a déclaré Jacinda Ardern dans un communiqué.

« La Nouvelle-Zélande est la seule à opter pour une réponse punitive »

« La Nouvelle-Zélande est la seule à opter pour une réponse punitive », a critiqué dans un communiqué le président de la Fédération des fermiers néo-zélandais, Andrew Hoggard, ajoutant que la production agricole était un secteur « efficace » et « non subventionné ».

Selon la première version de ce plan, les éleveurs devront payer en fonction des émissions de leurs animaux, ce qui a fait bondir la communauté agricole néo-zélandaise et provoqué des manifestations fin octobre. Les fermiers avaient tout simplement demandé à la Première ministre, Jacinda Ardern, d’abandonner cet impôt, en pointant le risque d’une augmentation des prix des denrées alimentaires.



L’un des changements apportés mercredi par le gouvernement inclut la possibilité de contrebalancer les émissions de carbone animales par le développement de la sylviculture sur les exploitations, afin de profiter d’une taxe faible.

Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant de changement climatique. Ce composé chimique est responsable d’environ 30 % du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, bien qu’il ne représente qu’une fraction de la composition des gaz à effet de serre.