UNILe conseil de sécurité de l’ONU requiert la libération d’Aung San Suu Kyi

Birmanie : Le conseil de sécurité de l’ONU requiert la libération d’Aung San Suu Kyi

UNILe conseil de sécurité de l’ONU a adopté, pour la première fois depuis des décennies, une résolution sur la situation en Birmanie
Aung San Suu Kyi, alors dirigeante de la Birmanie, prononce un discours lors d'une réunion sur la mise en œuvre du développement de l'éducation, à Naypyidaw (Birmanie), le 28 janvier 2020
Aung San Suu Kyi, alors dirigeante de la Birmanie, prononce un discours lors d'une réunion sur la mise en œuvre du développement de l'éducation, à Naypyidaw (Birmanie), le 28 janvier 2020 - Aung Shine Oo/AP/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

En demandant à la junte militaire la fin des violences et la libération de tous les prisonniers politiques, dont l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi, le conseil de sécurité de l’ONU a adopté pour la première fois depuis des décennies une résolution sur la situation en Birmanie. Mercredi, à New York, la résolution a été approuvée par 12 voix favorables et aucune contre.

La Chine et la Russie se sont abstenues, renonçant à utiliser leur droit de veto qui aurait fait barrage à cette initiative. Le Conseil de sécurité n’était jamais parvenu à dépasser ses désaccords sur ce pays pour adopter une résolution et n’avait jamais dépassé le stade des déclarations formelles.

Un coup d’Etat militaire en 2021

Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, 77 ans, avait été arrêtée alors qu’elle était cheffe du gouvernement lors du coup d’Etat militaire de février 2021 qui avait mis fin à une décennie de transition démocratique dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Depuis, la Birmanie est en proie au chaos et à la violence et son économie en lambeaux. Plus de 2.500 civils ont été tués par les forces de sécurité, selon le bilan d’une ONG locale.



La résolution « exhorte » les militaires « à libérer immédiatement tous les prisonniers détenus arbitrairement », en citant l’ancien président Win Myint et Aung San Suu Kyi. Le texte exige aussi « l’arrêt immédiat de toutes les formes de violence » et demande à « toutes les parties de respecter les droits de l’homme, les libertés fondamentales et l’État de droit ».