CRISELes entreprises SAG France et Galactea placées en liquidation judiciaire

Loire : Les entreprises SAG France et Galactea placées en liquidation judiciaire

CRISELe tribunal de commerce de Saint-Etienne a constaté qu’aucun candidat ne s’était présenté pour la reprise de SAG, en redressement judiciaire depuis le 5 octobre
Un tribunal de commerce (illustration).
Un tribunal de commerce (illustration). - Mourad ALLILI / SIPA
20 Minutes avec AFP

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Le couperet est tombé pour SAG France. Le fabricant de réservoirs en aluminium et en acier pour véhicules industriels basé à L’Horme, dans la Loire, a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Etienne, a-t-on appris mercredi de sources syndicales.

Aucun candidat ne s’était présenté pour la reprise de cette entreprise née en 1919, en redressement judiciaire depuis le 5 octobre dernier. La direction française du groupe autrichien SAG s’était déclarée en état de cessation des paiements « à la suite de l’arrêt le 8 septembre dernier de la livraison de notre principal client, Renault Trucks (groupe AB Volvo), représentant 85 % des débouchés, qui était prévu depuis 18 mois », avait alors déclaré un représentant des salariés.

Un effectif d’une centaine de personnes

Les élus CGT et CFTC ont dénoncé mercredi « l’absence totale de soutien de la maison mère autrichienne qui a délibérément placé en difficulté sa filiale française, dont les commissaires aux comptes ont d’ailleurs refusé de valider l’exercice 2021, à cause de créances dues par le groupe ». SAG France réalisait un chiffre d’affaires annuel d’une vingtaine de millions d’euros, avec un effectif d’une centaine de personnes, dont une vingtaine d’intérimaires.

Le tribunal de commerce de Saint-Etienne a par ailleurs placé en liquidation judiciaire, là encore faute de repreneur, Galactea, spécialisée dans la fabrication d’une autre famille de cuves : les tanks réfrigérés en inox destinés aux laiteries.

L’entreprise, dont les équipements étaient vendus sous les marques Galactea et Nevinox, n’a pas réussi à surmonter ses difficultés financières bien qu’elle ait « pris 30 % de parts de marché en France en une dizaine d’années », a déclaré Yvan Guy-Mercier, le chef d’entreprise stéphanois qui la dirigeait. Ses 70 derniers salariés (elle en comptait le double en 2019), qui vont eux aussi être licenciés, travaillaient pour la plupart au sein d’une unité de production située à Nevers dans la Nièvre.